Le temps des oxymores

Il est loin le temps des oxymores
et des tombeaux enfouis
sous le rêve du soleil
si loin l’âme des allégories
qui plongeaient de voyelles vernales
en consonnes aphones
dans les grands lacs
l’univers d’une poussière
l’étoile d’un instant

si loin
le rire des pâquerettes
en collier
sur le poème de ta chair
presque amoureuse
larmes révolues

Il est si loin le temps des métaphores
qui ou que dois-je pleurer
si ce n’est le visage d’un jardin
l’ombre de la fleur fanée
stèles épistolaires
là-bas dans mon grand froid
avec mes arbres éperdus




Un ancien car je n'écris pas beaucoup voire pas du tout en ce moment

vestale a écrit:

si loin
le rire des pâquerettes
en collier
sur le poème de ta chair

J'aime quand tu donnes la parole aux fleurs !

Ou mais j'aime bien cet ancien !
Toujours un plaisir de lire tes mots, même si je les connais bien à force de les avoir lu et relu et re-dégustés.

Merci les filles, pour l'instant, je n'écris vraiment plus, cela reviendra je l'espère bientôt.

Les arbres sont éperdus quand l'amour n'égaye plus la nature ... C'est très beau et empli d'une tristesse calme.
Bises !

Magnifique...

Merci Nighty et Thierry

Thierry, tu n'as pas posté un texte là ? Car je viens de le commenter et cela me met, le texte n'existe pas. Un bug ? Je ne le retrouve plus.

Je l'avais lâché comme on lâche un oiseau puis je l'ai rattrapé. Merci Sophie!