Quand les heures propices lissent la surface
Les felouques glissent au fil nonchalant.
La ronde des voiles rythme le ballet,
Ouvre ses charmes à l’ombre moucharabieh
Tels des papillons savourant le soir.
Le temps pose ses touches instantanées,
Caresse de coton aux esprits assoiffés
Et le Nil alangui étire le couchant
Quand trois notes de pluies éveillent les rires d’enfants.