Ombres en lampadaires

Un soir j’ai allumé la lune
Sous l’angle des lampadaires fleuris
Qui pensaient que leurs ombres
Réfléchissaient le ciel à nos pieds.


Ils sont alors partis
Vers le chemin des lumières
Tracé par leur propre sillon
Troué de mes poches vieillies.


Je les ai regardés marcher
Dans ce noir de ruelle
Puis j’ai fermé les yeux
Pour les voir disparaître.


Alors la nuit s’en est allée
Eteindre la lune claire
Par son globe de cristal
Qui venait de m’absorber.

Il y a quelque chose d'assez joyeux et presque primesautier dans ce texte.
Je ne raffole pas par contre du mot "qui", je trouve que cela alourdit les phrases.
Sinon, j'aime beaucoup, c'est très gracieux.

J'en aime beaucoup l'ambiance et la lune, pour Nighty ... c'est important

Surréaliste et d'une poésie qui m'enchante !