LE CERCLE Forum littéraire |
|
| Pour vivre tranquille vivons couillus... | |
| | Auteur | Message |
---|
Invité Invité
| Sujet: Pour vivre tranquille vivons couillus... Lun 8 Oct - 11:02 | |
| Sortie solo au ciné d'une célibataire ou Pour vivre tranquille vivons couillus... C'est la joie en ce samedi soir ! Un film est sorti mercredi avec le dos de Cécile de France sur l'affiche (MIAOU !!!) et moi je suis seule et un peu fatiguée…en clair, depuis ce matin je n'attends qu'une chose : m'asseoir dans une salle de ciné bien sombre et me plonger dans Un Secret.Mais pour ça, pour ces deux petites heures de plaisir, je ne me doutais pas du calvaire que j'allais devoir endurer. Le cinéma est à un quart d'heure de chez moi, en tram. C'est pas très loin et celui en bas de ma porte est hors de prix, alors je fais ce trajet sans rechigner. A peine assise, je me suis rendu compte que j'aurais mieux fait de choisir un autre wagon. Voilà la scène :Deux mecs - du genre "on se partage une grande bouteille de Coca boostée à je sais pas quelle gniole merdique, on hurle des conneries à n'en plus finir, on fait chier tout le monde et on est fiers de notre stupidité" - viennent s'asseoir juste à côté. Déjà, sur le quai, ils étaient en train de faire chier une jolie petite brune qui tente désespérément de les ignorer. Au bout d'un moment, l'un deux se tourne vers moi et me baragouine un truc que je ne saisis qu'à moitié, à cause des écouteurs vissés dans mes oreilles. Je ne réponds pas. Il continue. Elle est trop forte ta musique ? t'entends pas ? t'es une belle connasse toi hein ? t'es une salope. Je le regarde, finalement. J'entends très bien, seulement tu vaux pas la peine que je te réponde. Un sourire de connivence échangé avec la fille brune : je t'ai vengée autant que possible. Les deux crétins finissent par descendre du tram.Et puis l'histoire, même si elle laisse un goût amer d'humiliation au fond de la bouche, s'oublie d'elle-même. Après tout, ça n'a rien d'exceptionnel.Au passage, Un Secret est un très beau film. Bon, pas très joyeux mais je sais parfaitement qu'à chaque fois qu'un film me tente il sera triste. J'ai l'habitude à force. Seule je suis déjà allée voir Du Scaphandre au papillon, Je vais bien ne t'en fais pas, Naissance des Pieuvres…pas vraiment des comédies…et j'en oublie. Bref.Une fois sortie du ciné, il faut reprendre le tram dans l'autre sens. Sinon il y a l'option marche à pieds mais quand même…de Stalingrad à Hôtel de Ville, ça fait une trotte, et puis il est presque 22 heures, demain je me lève tôt… Donc attente à l'arrêt de tram. Et là, c'est vraiment ma soirée.Un mec, plein de tact, une bouteille de bière à la main (tiens, ça me rappelle vaguement quelque chose) et entouré d'une bande de copains (l'impression se précise) vient s'asseoir à l'autre bout du banc. Il finit par se tourner vers moi et par me demander, t'attends depuis longtemps ? Non. Il passe bientôt le tram ? Je sais pas. Tu sais pas ? Non je sais pas c'est pas marqué. Et puis il dit un autre truc que j'entends pas, toujours à cause des écouteurs. C'est pas de ma faute, j'ai fâcheusement tendance à croire que ces deux boules argentées qui me cachent les oreilles me cachent aussi, moi, dans mon intégralité, alors je les dégaine dès que le besoin s'en fait sentir. Je lui réponds que j'ai pas, du tout, envie de discuter. Ses potes sont hilares. Bande de cons.Un mec un peu plus vieux, avec un gamin, vient s'asseoir entre moi et l'autre. Sauvée…que je crois. Parce que celui-là aussi, au bout de quelques minutes, se tourne vers moi et me demande quel genre de musique j'écoute. Je l'ignore. Quoi ? il faudrait que je lui sorte mon plus beau sourire, que je me penche vers lui et lui explique la liste de lecture en cours sur mon mp3 ? Tu veux pas répondre ? Et là, sincèrement, j'ai pété les plombs. Je lui ai craché à la figure : nan mais j'en ai marre là ça fait trois fois que je me fais aborder dans la soirée (mais je t'aborde pas…) c'est quoi cette manie de parler aux gens qu'on connaît pas dans la rue comme ça sans raison ? Je lui ai fait mes yeux mauvais - "elle a les yeux revolver, elle a le regard qui tue"…un pote du lycée me chantait ça - et je me suis tirée à l'autre bout du quai, à côté d'un couple de petits vieux totaly in love. Ils devaient sortir du ciné, eux aussi…Avant d'aller plus loin, je vais essayer de me mettre à votre place, à vous qui lirez ce texte, et dont certain(e)s me connaissent un peu. Parce que, soyons sérieux, je ne compte pas balancer ce texte merdique - mais salvateur en ce samedi soir tout aussi merdique - autre part que sur ce site.Mes propos ne sont pas des propos de lesbienne féministe qui déteste les hommes. Je ne déteste pas les hommes. Ils me sont plutôt indifférents, à vrai. Dans une série (bon…je vous l'accorde, c'est dans The L Word…) un personnage dit que "les seules femmes qui détestent les hommes sont celles qui vivent avec eux". Plutôt pertinent n'est-ce pas ? Et puis de toute façon, les scènes que je viens de décrire ne sont pas nouvelles. Elles ont pu arriver à n'importe laquelle d'entre nous. Je suis sûre que toutes les filles/femmes qui liront ces mots pourront se souvenir d'une scène identique dans leur propre vie. Rien que de repenser à ce vieux, sale et puant, qui m'a touché le genou un jour dans un métro presque vide, en me demandant d'un air affable s'il pouvait s'asseoir à côté de moi…ça me colle la nausée.En fait, ce texte je l'écris surtout pour les hommes, pour qu'ils comprennent à quel point le simple fait de se faire aborder dans la rue peut être dégradant. Je ne suis pas parano, je ne refuse pas de renseigner les personnes qui me demandent leur chemin, je ne suis pas certaine d'être tellement belle que tout le monde bave devant moi, non, pas du tout. Non, ces trois là ne m'ont pas fait d'avances, leurs mots n'étaient pas si obscènes que ça, leurs intentions n'étaient peut-être pas d'ordre sexuel. Mais il y a quelque chose de commun dans l'attitude de ces hommes, un je-ne-sais-quoi d'obséquieux et de malsain dans leur politesse qui transformerait un simple "bonjour" en insulte.Je ne dis pas non plus que tous les hommes sont comme ça, je dis simplement qu'ils sont trop nombreux et que cette forme d'humiliation - douce mais potentiellement traumatisante - est bien trop banale et qu'elle ne devrait même pas exister. Etre objectivée de la sorte n'est en rien flatteur, c'est un prélude au viol, n'ayons pas peur des mots, c'est un viol, mais insidieux, qui ne laisse pas de trace visible.L'autre jour, un mec me disait qu'il aimerait être une femme, une blonde aux gros seins qui attirerait tous les regards. Moi ça me faisait rire, je l'appelais "Cindy". Mais ce soir, j'ai envie de lui dire : si t'as ne serait-ce qu'un brin de jugeote Benoît, reste un mec, vouloir devenir une femme quand on a une paire de couille relève du masochisme le plus primaire et le plus stupide.Autre remarque. Quelle est la raison pour laquelle moi (avec mes cheveux coiffés n'importe comment, mon jean vieilli non-artificiellement qui date de l'époque du collège, mes DocMartens anti-sexy, mon pull noir qui cache tout et mon écharpe noire elle aussi) je me fais aborder trois fois dans la soirée, alors que cette autre fille, assise sur le banc d'à côté, parade tranquillement dans son uniforme du "regardez-moi" (maquillage, bottines blanches, collants-qui-servent-à-rien, mini-short blanc, mini-sac brillant et décolleté bordé de perles) sans être importunée ? Réponse : elle a un mec accroché à son bras.On en revient toujours là. Il suffit d'être une femme et d'être seule pour être considérée comme "en vitrine". Ce soir, j'ai eu envie d'être un homme, ne serait-ce que pour pouvoir sortir de chez moi, une fois le soleil couché, et marcher la tête haute dans la rue. Pour être libre de ne pas avoir peur.PS : Au moment où je finis d'écrire ces lignes, des cris de joie retentissent sur ma place…les Bleus auraient-ils réussi à marquer un essai ? Je suis mauvaise langue, la radio me signale qu'à 10 minutes de la fin du match, les Bleus mènent le score…Cocorico !PS2 : Au moment où je finis de relire ces lignes avant d'aller me coucher, il est clair que les français ont gagné, à entendre les klaxons…ça va pas être évident de dormir avec ce barouf…mais allez, soyons sport, re-cocorico !PS3 : c'est bien la première fois de ma vie que je parle de sport dans un de mes textes, même dans un PS… |
| | | Belette Fidèle
Nombre de messages : 74 Signe particulier : Ours lunatique Date d'inscription : 07/07/2007
| Sujet: Re: Pour vivre tranquille vivons couillus... Lun 8 Oct - 14:18 | |
| Lu et approuvé ^^. Quelle nana n'a jamais été abordée de la sorte, dans la rue ( agaçant ), ou pire encore, dans le métro ou à un arrêt de bus ( encore plus exaspérant puisqu'on est pris au piège ) ? Et qui n'a jamais prétendu ne pas entendre les paroles d'un inconnu, cachée derrière ses écouteurs, son livre, ses pensées ou encore ( parade plus récente et uni-oreille ) son téléphone portable vissé sur la joue, avec la conviction un brin naïve mais universelle qu'on acquiert tous un jour ou l'autre dans la cours de récré : "tss tss, tu peux pas me toucher, je suis perchée" ? ( C'est l'effet "pouce!" des adultes faut croire ) Il ne peut en effet s'agir de Parano puisque, comme tu le fais remarquer, cette sensation d'agression n'est pas perceptible lors d'un simple "excusez-moi, la rue monge, c'est par ou ?". Peut-être que c'est tout simplement parce que ces prises de contact là ont un but précis et neutre, alors que dans le cas de la bande-de-potes-à-la-canette-de-bière, on est plutôt dans le domaine de l'intrusion, de force, dans "l'espace bulle" propre à chacun. Toute la différence entre une personne qui frappe à la porte d'une chambre pour savoir ou est le scotch ( question éternelle ^^ ), et une autre qui y entre sans permission pour le simple plaisir de fouiner. Dans les deux cas, c'est quelque part la notion de "sanctuaire" qui n'est pas respectée. Mon prof d'éthique parlerai de sacralité du corps. Pire, il y a une notion de dépossession de soi qui est assez insupportable : brutalement le contrôle et la propriété du corps nous sont retirés : il devient presque un objet "publique", hors de notre contrôle : on ne peut plus choisir ce qu'il dégage, ce qu'il communique... En un certain sens, quelqu'un d'inconnu s'empare de notre identité et nous renvoit une image mutilée de nous même. Je ne sais pas si je suis super claire là ^^. Enfin bref, il y a là une sorte de non respect de l'intégrité de la personne. Si l'on désire étendre le débat, on peut remarquer que cette sorte de viol ( puisqu'il s'agit bien de cela en définitive ) se retrouve sur le plan psychique lorsque quelqu'un nous explique calmement qu'il sait mieux que nous ce que l'on pense. Merde, c'est encore mon esprit, c'est mon corps, c'est à moi, je le contrôle, et je choisis les personnes qui sont autorisées à entrer en contact avec : dégage ! A une époque je supposais qu'il suffisait de s'habiller super mal, d'avoir la baffe facile et d'afficher un air glacial dans la rue pour avoir la paix. Erreur ! Des bandes de jeunes, on passe aux papys qui aiment le challenge. Les seuls aspects positifs dans ce changement de physionomie de l'agresseur sont qu'un papy, aussi pervers soit il, n'a aucune chance de me suivre sur un 100m et agit en solo. Enfin bref, ( 3min avant les cours, accélération conclusive ^^ ) si je résume un peu mon délire, ce qui donne vraiment la nausée dans ce genre de situation, c'est la sensation qu'on est niée en tant que personne humaine qui a la complète propriété de soi ( corporel comme spirituel ), pour n'être plus qu'un quartier de viande. J'ai l'impression qu'on touche ici à quelque chose de très primaire, de très animal même : je suis moi, j'ai le contrôle de moi même, et cela se traduit par une sorte d'espace vital dans lequel j'ai la liberté de choisir qui introduire. Lorsqu'on m'aborde, on s'introduit de force dans cet espace. Arg, jdois partir... Je reviendrai éditer ce post | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Pour vivre tranquille vivons couillus... Lun 8 Oct - 14:32 | |
| Waw !!! Merci Belette, moi qui croyais (en définitive, malgré que j'essaye de me persuader du contraire) être une grosse parano... Ca fait vraiment du bien de voir que je ne suis pas seule... Mais maintenant, une réaction masculine serait la bienvenue, histoire d'éclairer un peu ma (nos ?) lanterne(s). |
| | | Morgane Maître
Nombre de messages : 1711 Age : 76 Date d'inscription : 09/07/2007
| Sujet: Re: Pour vivre tranquille vivons couillus... Mar 9 Oct - 1:47 | |
| Désolée Pando de te donner qu'une réaction de nana hétéro! Oui, j'assume! Sauf que le côté "morceau de viande disponible au lupanar des délires de mecs" j'aime pas vraiment et vraiment pas! J''ai passé l'âge, mais j'ai connu la période "mini jupe" bon, c'était la mode! Et les mecs se croyaient autorisés à te coller la main au cul juste parce que ta jupe était au raz des fesses, avec collant, je précise, les mecs détestaient les collants qui cachaient... lol! Et j'ai eu le plaisir de flanquer ma main sur la gueule d'un mec qui s'était cru autorisé à me coller la sienne au cul. sa réaction (j'avais 20 ans): "petite salope, tu te prends pour qui?" Bha, ce que je lui ais pas dis, pour une nana qui veut bien q'un mec lui mette la main si ils en ont parlé et qu'elle est d'ac plus si afifnité! Mais c'est pas à ce genre de macho que tu peux dire ça! Ce qui me choque profondément c'est que une nana seule est forcément en "recherche" . Pas vrai et je me ballade pas avec des écouteurs! Putain de nom de dieu de merde quand est ce que les mecs si tant est qu'ils peuvent cesseront de le faire avec leur couilles dont ils sont si fiers? Parole révolté d'hétéro! Bises pando! | |
| | | Lame Fidèle
Nombre de messages : 137 Signe particulier : néant Date d'inscription : 09/07/2007
| Sujet: Re: Pour vivre tranquille vivons couillus... Mer 10 Oct - 13:30 | |
| lol ton texte m'a fait rire clemounette meme si j'avoue j'ai vraiment éclaté en lisant celui de pauline...! bon, la seule chose avec laquelle je ne suis pas d'accord c'est le coté "on ne parle pas aux gens qu'on connait pas"... meme si j'avoue quand un mec t'adresse la parole c'est pas souvent pour te dire qu'il est heureux avec sa copine et qu'il te demande conseil pour son cadeau d'anniv...lol bref, tout ca pour dire que pour se débarasser de ce genre de mec il peut parfois suffire de 1. détecter les signes 2. non pas le toiser d'un air méchant, mais d'un air profondément indifférent 3. et si le mec passe a l'attaque le gratifier d'un rot (ou d'un pet) sonnore... j'ai jamais essayé, mais je pense que ca calme... ^^ la par contre je précise aussi que dans le marais ya des nanas qui ont aussi une maniere bien particuliere de mater et elles n'ont rien a envier aux mecs les plus graveuleux, donc je pense que c'est surtout un manque d'éducation plus que la présence d'une paire de couilles... bref bref bref | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Pour vivre tranquille vivons couillus... Mer 10 Oct - 14:34 | |
| J'ai jamais vraiment mis les pieds dans le marais, alors je peux pas dire...mais c'est plus ou moins une zone un peu plus "libre", je suppose, où les femmes se permettent de faire des choses qu'elles ne feraient pas dans le 93 ou au fin fond de la Creuse... |
| | | Lame Fidèle
Nombre de messages : 137 Signe particulier : néant Date d'inscription : 09/07/2007
| Sujet: Re: Pour vivre tranquille vivons couillus... Mer 10 Oct - 15:33 | |
| la ou elles se permettent de faire des trucs de mecs oui ! a mort les lesbiennes... ^^ | |
| | | constance Prophète
Nombre de messages : 4029 Date d'inscription : 07/07/2007
| Sujet: Re: Pour vivre tranquille vivons couillus... Ven 19 Oct - 20:28 | |
| Super intéressant comme sujet. Ce genre de mésaventure m'est évidemment arrivée, surtout en habitant Paris depuis si longtemps. Malgré mon mètre plus de 75 et le fait que je ne ressemble guère à une délicate porcelaine... Avant, j'avoue que l'engagement physique ne me faisait pas peur. C'est heureusement arrivé très peu que je doive me défendre, j'ai une manière de regarder assez peu rassurante si besoin. Et encore, une vraie bagarre permet de se dire qu'on se défend, c'est positif même si on se prend quelques horions (voire bourre-pif...). Alors que les regards, certaines tentatives de conversations vaseuses, les insultes des mecs bourrés... dur à gérer, vrai. Je suis sûre qu'ils ne sont même pas conscients du mal-être que leur attitude génère. Ils en pensent quoi, les mecs ici ? | |
| | | filo Admin
Nombre de messages : 2078 Age : 52 Signe particulier : grand guru Date d'inscription : 06/07/2007
| Sujet: Re: Pour vivre tranquille vivons couillus... Sam 20 Oct - 17:36 | |
| - Citation :
- En fait, ce texte je l'écris surtout pour les hommes, pour qu'ils comprennent à quel point le simple fait de se faire aborder dans la rue peut être dégradant
Hum, tu te défends quelque part de généraliser mais cette phrase et le ton général de ton texte et du débat le font pourtant. Certes, les petits cons bourrins fan de foot (ou de rugby, soyons consensuel), armés de canettes et se sentant forts en bande, ça pullule, ça craint et ça me dérange aussi personnellement. Mais ne mettons pas tous les hommes dans le même sac par pitié. C'est comme si je décrivais des pétasses superficielles minaudant à qui mieux mieux, comme celle que tu as décrite, et que je m'adressais aux femmes qui me lisent en leur disant que cette attitude craint. Toi qui ne l'es pas, tu réagirais peut-être un peu comme moi. (d'ailleurs, tiens, rien que pour ça, je vais poster mon texte "Créatures urbaines", et toc!) Ne réduisons pas ce problème seulement au clivage hommes/femmes ! Moi aussi je me suis déjà fait aborder dans la rue par des cons, c'était bien sûr pas conoté sexe, mais je crois que j'avais l'air trop "gentil" et que ces désoeuvrés s'emmerdaient tout simplement, et que beaucoup sont habitués à ce qu'il se passe quelque chose dans un rapport de conflit. Comme disait Desproges, à partir de 3, l'homme est déjà une bande de cons. | |
| | | Morgane Maître
Nombre de messages : 1711 Age : 76 Date d'inscription : 09/07/2007
| Sujet: Re: Pour vivre tranquille vivons couillus... Ven 26 Oct - 22:18 | |
| Non, ma semblable n'a rien d'une fragile porcelaine et tous les mecs ne sont pas comme ça grand chef, il y en a quelques uns de bien, ça m'est même arrivé d'en rencontrer des mecs bien, bon, y'en a pas des masses, mais y'en a.. Et Lame a raison pour le Marais. Je ne me sens plus chez moi dans le "triangle". Pas parce que ce sont des homos, mais parce qu'ils ont phagocité ce lieu et qu'ils te regardent de travers quand tu oses t'y pointer en n'étant pas des leurs! Et que le côté communautariste que ça suppose, c'est peu de dire que j'aime pas! | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Pour vivre tranquille vivons couillus... Lun 29 Oct - 18:20 | |
| Il me semble qu'il a été demandé aux mecs d'ici ce qu'ils pouvaient en penser. Dans ce cas, je vais suivre Filo pour m'insurger du côté généraliste et partant proche du préjugé : non, quand un homme aborde une femme, que ce soit dans la rue ou dans le métro, la politesse dont il fait preuve n'est pas forcément feinte et de sexe tout intéressée. Je le dis, sachant que ce sont des rencontres qui personnellement me font trop plaisir! Aborder une jeune femme (oui, ce sont plus souvent de belles jeunes femmes que des vieilles et frippées -mais ça arrive aussi -et tenez-vous bien, même avec des mecs, ce qui m'amène à cette question : qui nous empêche de nous parler ? et qui ensuite nous fera le reproche de ne pas être ouvert à l'autre, de nous enfermer dans un individualisme occidental et en tant que tel détesté? Réponse : les mêmes personnes. Celles qui en fait ne s'y sentent pas si mal.), oui aborder une jeune femme et discuter le temps de deux ou trois stations, selon qui descendra le premier pour la programmée suite de sa journée, ça donne le sourire à chacun -pour peu qu'un courant passe- quand après ses huit heures de taf on rentre dans un métro lugubre avec des gens qui grouillent dans une mine déconfite et noire, elle complètement statique. Je crois bien que c'est à ces rencontres-là que Lame faisait allusion. C'est cette seule généralité qui m'a poussé à réagir, les exemples donnés illustrant bien l'idée de Pandora. Une autre chose : si les femmes sont pour certains hommes tout comme des objets en vitrine, tenter de mettre la main dessus est donc assimilable au vol. Ma vision des choses quant à elle consiste à constater qu'elles sont inestimables et que si par bizarrerie elles en venaient à être valorisées d'un prix je n'aurais jamais les moyens. |
| | | constance Prophète
Nombre de messages : 4029 Date d'inscription : 07/07/2007
| Sujet: Re: Pour vivre tranquille vivons couillus... Mer 31 Oct - 1:10 | |
| Merci Nicko de cet avis plein de bon sens Je te suis complétement sur le côté lugubre des transports en commun, la tête des gens me perturbe de plus en plus, surtout depuis mon retour d'Inde où les sourires sont la norme. Je contine à sourire, du moins à essayer... je crois que si je faisais cela en étant un homme, je me prendrais des baffes. Il y a des tas d'avantages à être une femme ! | |
| | | Coco Modérateur
Nombre de messages : 58 Signe particulier : Flemmarde professionnelle Date d'inscription : 07/07/2007
| Sujet: Re: Pour vivre tranquille vivons couillus... Mer 31 Oct - 2:57 | |
| Je n'ai pas grand-chose à rajouter à tout ce qui a déjà été dit : dans l'ensemble, je me reconnais dans la plupart des posts que j'ai lus. L'espace 'transports en commun' mériterait plusieurs pages de discussion à lui tout seul à mon avis : c'est un lieu qui n'a pas grand-chose à voir avec le reste d'une ville, finalement, surtout si on s'intéresse au métro. L'agression y est plus "facile" : c'est un espace où l'on est doublement enfermé (lorsque l'on se trouve dans un wagon lui même dans un tunnel) et aussi souvent un lieu 'chacun pour sa gueule', si vous voyez ce que je veux dire. Ca me débecte toujours de voir quelqu'un (aussi con ait-il été d'avoir voulu à tout prix le prendre, son métro) se coincer un bras, une jambe ou même simplement son sac-à-dos dans une porte et n'être aidé par personne. Et là je parle de ce que j'ai vu, connu moi-même : coincée dans les doubles portes de la ligne 14 (vive la première ligne de métro sans conducteurs, hein ?), le wagon plein et personne qui lève le petit doigt. Si, à ce niveau-là, personne n'allonge son bras de 20 cm pour ouvrir une porte, qui ira défendre une nana ou un mec qui se fait agresser ? Le fait que personne ne s'adresse jamais la parole dans les transports en commun s'inscrit dans cette logique. Moi, pour ne pas être emmerdée, j'ai adopté la stratégie du 'quoiquetumedemandesc'estnon' (- Heuuuuuuu, scuze moi, t'aurais pas/tu voudrais pas/tu saurais pas... - NON !), pas très social, pas très cool pour les touristes perdus dans le métro, mais assez efficace en général. Et puis moi aussi, mes écouteurs me rendent invisible. Quand un timbré gueule des trucs à côté de moi, ça m'évite au moins d'entendre ce qu'il dit. Et puis je préfère éviter au max d'être emmerdée, donc dès qu'il y a peu de gens dans mon wagon, dont un mec, visiblement bourré, qui commence à vouloir établir un contact visuel (voire plus) avec moi, je change de wagon. Après, je suis d'accord avec les avis masculins plus haut : il ne faut pas généraliser, tous les hommes ne considèrent pas les femmes comme de la viande exposée dans une boucherie, et heureusement. En passant, il n'y a pas que ce genre d'agression directe qui puisse être perçu comme tel. Je vais encore évoquer une anecdote personnelle : un jour, je me balade dans la rue, et un mec me lance au passage "Hé, il sent bon ton parfum !" J'ai mes écouteurs sur les oreilles, comme d'hab', et au début je me demande si c'est à moi qu'il parle. Pas flattée, mais pas spécialement vexée non plus, je réponds rien, et le mec me balance en me regardant "Tu peux dire merci au moins !" Evidemment, on peut se dire que c'est toujours mieux que de se prendre une baffe ou autre, mais ça a quelque chose de dégradant aussi, de l'ordre de l'exposition dans une vitrine. D'autant que souvent, les "compliments" ne sont pas aussi "gentils" que ça. J'aimerais voir la gueule d'un mec auquel une nana dirait, en pleine rue : "Ce jean moule vraiment trop bien ton p'tit c**, tu sais ?" Pas sûr qu'il se sentirait si flatté que ça. Le fait que les échanges avec des inconnus soient si souvent de l'ordre de l'agression ne favorise clairement pas les contacts entre les gens et écourage une certaine paranoïa... Bon je vais citer un exemple dont on pourrait débattre des heures et qui n'est évidemment pas valable dans tous les cas, mais il y a un truc qui m'a frappé quand je suis allée pour la dernière fois aux Etats-Unis : on se baladait dans les rues de San francisco avec ma cousine, complètement paumées, et les gens venaient nous voir pour nous demander si on était perdues ! On avait une carte à la main, mais on ne demandait rien à personne, et le gens venaient nous voir d'eux-mêmes. Ca vous est déjà arrivé, à Paris ? Ou même autre part en France, d'ailleurs... Je ne me souviens pas non plus avoir été agressée une seule fois dans le métro, que j'ai pris pas mal de fois pourtant... Enfin comme je l'ai dit, on pourrait critiquer plein d'autres choses en ce qui concerne les USA, donc pas la peine de continuer sur cet exemple. Pour finir, ça me tue qu'au XIXème siècle, on puisse encore considérer qu'une fille qui se balade dans la rue passées les dix heures du soir est plus en danger qu'un garçon du même âge, dans le même endroit, seul lui aussi... | |
| | | Lame Fidèle
Nombre de messages : 137 Signe particulier : néant Date d'inscription : 09/07/2007
| Sujet: Re: Pour vivre tranquille vivons couillus... Mer 31 Oct - 16:52 | |
| je suis pas du tout d'accord avec toi colombe, le coté chacun sa gueule en france c'est tres parisien... pour preuve : premier jours à rouen, je me balade bien sur avec uen carte, trois personnes (et pas que des mecs dragouilleurs) sont venus me demander si j'avais besoin d'aide... sinon pour les mecs, je suis désolée, mais quand le type aborde la nana sans raison je deteste toujours, ca fait vraiment forcing... ... je crois que (pour répondre à nicko) toutes les nanas ont envie de baffer le premier con qui leur adresse la parole sans raison particuliere, seulement quand il la trouve jolie. d'ailleurs ont est pas si coincé que ca a paris, puisque je me suis fait plein de "potes" dans le métro au moment des greves. c'est juste que c'est con de s'adresser la parole quand on se connait pas, juste sur des critères physique, ou quand un pauvre con fait une pathétique tentative pour me parler du bouquin que je sui sen train de lire alors que visiblement il a jamais dépassé le stade du oui oui arretez de croire que ca nous fait plaisir de se faire drguer... et la oui, c'est un vrai coup de gueule, parce qu'hier dans le métro je suis tombée sur un vrai gros con (et non filo, on ne se fait pas toujours draguer par des petits con de banlieue en bande, bien au contraire !!!!) genre bon cadre dynamique bien de chez nous, qui m'a abordé malgré mon livre et a commencé a me draguer sans pitié. j'ai tout essayé du banal : je ne suis pas interessée au plus attypique : tu ne m'interesse pas, je suis lesbienne... ben pour finir j'ai conclu sur un : t'as vu ta gueule, on est pas du meme monde ! t'as aucune chance... peut etre méchant, n'empeche qu'il m'a plus fait chier... je hais les mecs ! (sauf les beaux :p ) | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Pour vivre tranquille vivons couillus... Mer 31 Oct - 17:01 | |
| Si ce que tu dis est vrai, bien heureusement pour moi elles se sont toutes retenues ! ^^
Et si je m'adresse à elle, ce n'est pas parce qu'elles sont jolies mais parce que j'en ai envie, que je le sens, que je ne me pose justement aucune question... Un véritable échange gratuit quoi.
Mais je disais "aborder une jeune femme", non ? Que je la trouve jolie, ça devrait rester subjectif. |
| | | Belette Fidèle
Nombre de messages : 74 Signe particulier : Ours lunatique Date d'inscription : 07/07/2007
| Sujet: Re: Pour vivre tranquille vivons couillus... Mer 31 Oct - 18:56 | |
| Ce que je trouve bien étrange et curieux dans cette affaire, c'est pourquoi les petites vieilles et les immigrés serbes n'ont pas droit aux joies de ces véritables échanges gratuits, derniers espaces de désintéressement sublime dans notre société ... Dommage d'ailleurs, parce que si ils y a des personnes qui ont besoin de parler (ou juste de recevoir une marque d'attention d'ailleurs... La communication non verbale est au centre de ce sujet non ?), c'est souvent bien eux. Ah, je persifle, je persifle, je le reconnais, et c'est un procès d'intention total... N'y prêtez pas attention Si j'appuie effectivement le "tous les mecs ne sont pas des dragueurs en puissance", j'aimerai aussi qu'on cesse de procéder aujourd'hui encore comme dans le passé à savoir traiter les femmes d'hystériques qui s'inventent des histoires, et d'ailleurs, pour le bien de la société, il faudrait les mettre au couvent avant de les marier ces folles. Oui, vous ne rêvez pas, c'est mon côté féministe qui ressort, ça vous apprendra . Ce que je veux dire c'est que les mecs ne sont pas tous des dragueurs insupportables, mais les femmes ne sont pas toutes des paranos en puissance. Oui, c'est un fait, on se fait emmerder régulièrement, pas que par des hommes d'ailleurs : je garde un souvenir assez mitigé du "Salut, t'es mignone, ça te dirait de prendre un verre avec mon amie et moi?" que m'avait adressé un couple de femme dans le marais... J'avais 15ans, j'étais plus que candide et j'allais paisiblement à la fnac acheter je ne sais quel bouquin de fantasy : autant dire que j'étais à deux doigts de l'évanouissment ou de la fuite. On se fait emmerder régulièrement, plus facilement quand on est une femme (ou un enfant ou un homme d'aspect calme), parce qu'une femme a rarement une carrure suffisante pour que l'emmerder soit une véritable prise de risque ( c'est curieux comme les rugbymens se font peu emmerder vous trouvez pas ? ) alors franchement : pourquoi, quand on est une petite frappe en mal de reconnaissance, se priverait-on du plaisir de malmener quelqu'un et de se sentir en position de force pendant une poignée de minute ? Maintenant les victimes de ce genre de pratiques ne sont pas juste des vierges effarouchées et des intellos à lunettes un peu fragiles : on sait tous parfaitement faire la différence entre des civilités courtoises et une agression. Seulement une agression, ça n'est pas seulement physique, c'est juste forcer un contact qui n'est pas désiré, quelle que soit la nature du contact. Et il semblerait que cette définition se perde un peu. Ainsi, je propose volontiers mon aide dans la rue, je répond toujours de la manière la plus urbaine qui soit quand on s'adresse à moi avec courtoisie, même lorsque, comme l'autre jour à 2h du mat, c'est un clochard étranger qui me demande si je sais ou est l'hopital Saint Vincent, expulsant suffisamment de vapeur d'alcool quand il parle pour enivrer tout un régiment de parachutistes irlandais. Par contre, je refuse catégoriquement d'adresser la parole à une personne qui me tutoie parce que je suis une femme, parce que je suis jeune, ou pour je ne sais quelle raison parce que je lui semble inférieure ( exception : les étrangers qui ne maîtrisent pas le vouvoiement, et les gens plus jeunes ou de mon âge qui ont souvent l'habitude de s'adresser ainsi à leurs camarades de classes ). Autrement dit : Papy Marcel a besoin d'aide pour ne pas tomber dans le métro, et veut me parler horticulture pendant les 13 arrêts qu'on a en commun, pas de soucis, ça me fait même plutôt plaisir, mais les Brice de Nice en costard -et les poufettes en jean slim d'ailleurs- qui nous font l'immense privilège de s'intéresser à nos personnes dans le but à peine voilé de se tapper quelqu'un ou "d'avoir un nouvel ami" histoire de s'esbaudir un peu l'espace de quelques jours, peuvent aller voir ailleurs si j'y suis. D'ailleurs, pour rebondir sur la remarque justifiée de Filo, les insupportables nymphos qui abordent les mecs n'ont pas à être traitées avec plus de douceur au nom de je ne sais quelle "galanterie". Comme disait je ne sais plus qui, la galanterie est un reste de sexisme, et le comportement de ces femmes est aussi insultant pour les hommes que ne le sont pour les femmes les remarques libidineuses de je ne sais quel abruti. Pas de jaloux donc, un rembarrage sec est plus que mérité : je suis pour l'égalité des sexes. Et même lorsque le but est juste la conversation, il y a manière et manière : je n'ai pas pu m'empècher de sourire devant un mec et son "les gens ne se parlent plus assez, aller, je vous fait un calin, parce que je vous aime, j'aime tout le monde... Vous voudriez pas m'épouser ?" parce qu'il ne s'adressait pas à moi d'une manière qui m'agressait, qu'il accompagnait sa démarche d'une sorte d'autodérision et qu'il était plus que conscient qu'il allait probablement aux devants d'un refus, refus qu'il accepterait avec le sourire sans se fendre, comme c'est si courant, d'un si mélodieux "tu pourrais répondre, salope". Autrement dit : comme il n'est pas si compliqué que ça de proposer (et j'insiste lourdement sur le proposer : on est d'autant plus enclin à partager avec quelqu'un lorsque l'on sent que celui-ci/celle-ci acceptera avec le sourire un refus gentil de notre part) à quelqu'un d'entrer en conversation avec lui (ou elle) avec douceur et tact, et qu'il est relativement facile de savoir au premier coup d'oeil si telle ou telle personne est d'humeur à être dérangée, tout individu ne se conformant pas un minimum à ces règles de courtoisie élémentaire se fera rembarrer, et je n'irai pas pleurer sur leur sort. Prendre des gants, ça s'apprend. | |
| | | filo Admin
Nombre de messages : 2078 Age : 52 Signe particulier : grand guru Date d'inscription : 06/07/2007
| Sujet: Re: Pour vivre tranquille vivons couillus... Jeu 1 Nov - 21:17 | |
| Effectivement le métro à Paris, c'est triste. Il m'arrive de chanter, ou de m'apercevoir que je souris à des gens qui me prennent pour un parfait débile...
Il m'est arrivé à New York la même chose que Coco à Frisco, très sympa. Mais moi je fais pareil à Montpellier, hein!
Lame, on ne croit pas que ça fait plaisir de se faire draguer. Enfin par des cons moches surtout.
Sinon moi ça me fait rien quand une meuf me fait un ptit compliment. Peut-être parce que c'est rare, et que je sais que je ne crains rien. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Pour vivre tranquille vivons couillus... Ven 2 Nov - 18:21 | |
| Ah j'ai lancé le débat et je me tais (peu d'accès à Internet oblige). La seule chose que je trouve à rajouter à mon tout premier post, c'est que dedans, j'ai à la fois totalement raison et totalement tord... D'accord, j'ai généralisé, mais il faut bien avouer que ce soir là, j'étais particulièrement choquée de toutes ces "rencontres". Néanmoins j'avoue qu'elles se placent dans un certain contexte. Tout est relatif, semble-t-il. L'humeur du moment peut jouer... Bref. Je me retrouve dans tout ce que vous avez pu rajouter. Et mine de rien, sans le faire exprès, je me rends compte avoir soulevé un gros lièvre, celui des nos jolies petites bulles aséptisées dans lesquelles le monde moderne (un peu dangeureux, parfois) nous enferme... Merci de porter autant d'attention à ce débat. Promis, la prochaine fois j'essaye d'être sympa avec le pauvre mec qui me demande - vraiment - un renseignement. Trop tendance, comme Coco, à toujours répondre NON ! Au fait Nicko, j'ai tout de même encore du mal à croire au rayon de soleil apporté par un petit échange dans un transport en commun...cela me semble bien utopique ! |
| | | Lame Fidèle
Nombre de messages : 137 Signe particulier : néant Date d'inscription : 09/07/2007
| Sujet: Re: Pour vivre tranquille vivons couillus... Lun 5 Nov - 14:25 | |
| Je nuance mon propos pour répondre a clémence qui répond à nicko : ca ne me dérange pas qu'on m'aborde quand c'est pour quelque chose de bien particulier, meme un truc à la con... du genre : il est sympas ton bracelet, tu l'as acehté ou (la j'avoue, je prend cet exemple parceque je passe mon temps a la faire a toutes les personnes qui ont un bracelet de force. :p ) ou bien : il est génial ce livre, tu en as lu d'autres du meme auteurs... ?! parceque dans ce cas ce n'est pas réelement à nous que la personne s'interesse, mais a un aspect de notre personalité qu'il partage... et ca se voit quand c'est juste un moyen de commencer une conversation ou si le "dragueur" n'en est pas un et est réelement interessé par notre bracelet/roller/livre/fringue/... je suis pas contre la communication dans le métro, mais faut qu'elle soit intelligente un minimum quand meme... parceque la les demandes en mariages j'en ai vraiment ras la casquette ! (tiens, d'ailleurs, tu l'as acheté ou ta casquette?!) | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Pour vivre tranquille vivons couillus... Lun 5 Nov - 15:34 | |
| Tah-dah !!! Marion ou Le-Miracle-Grâce-à-Qui-On-Comprend-Enfin-Ce-Que-Je-Veux-Dire... |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Pour vivre tranquille vivons couillus... | |
| |
| | | | Pour vivre tranquille vivons couillus... | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|