Il ne me reste de l’amour que le sale

Un flamand rose danseur de flamenco
Ondule lascif autour des tables alcoolisées
De dérives en creux de vagues
La volonté s’éteint engloutie

Une sarabande ivre de délires en flashs erronés
Bouscule l’entendement jusqu’à frôler la folie
Je contemple béa une pluies de criquets scarificateurs
Croquants en cœur la contenance

Où est passé mon amour propre ?

Je titube sur le miroir aux alouettes
Qui renvoit l’image d’un espoir
Elle reviendra !

Faire taire l’indicible d’un sursaut lucide
J’ai eu tort de me croire à ses yeux immortel
Je n’ai jamais su déchiffrer ses silences

Un dernier verre et je rentrerai dans mon antre
Au bras d’une hétéropute en minijupe
Il ne me reste de l’amour que le sale

La dernière strophe est pesante comme le verre dans la main. Un
flamant rose est une illusion des lunettes roses mais l’amour propre … hmmm, un peu d’espoir glisse entre les lignes, il me semble.
Cordialement Solweig