La porte.

J’ai ouvert ma porte
au coeur d’améthyste.

Des sentiers fleuris
naissent bulles d’or
et mousses fraîches
à s’y coucher dans
la douceur
bleue-mer
des lagunes

…de soie brodées.

J’ai posé mon âme
sur la ligne frêle
d’un chant de paraffine.

Ainsi s’achève
ma course au trésor
et si, je glisse encore
sur les rivières de larmes,
c’est à l’appel du doux ruisseau
et son chant limpide

que ma bouche enfanta.

"J’ai posé mon âme
sur la ligne frêle
d’un chant de paraffine"
Une douceur fluide dans ce poème, un rayon d'espoir, d'abandon.
Je trouve encore plus de tendresse dans ce texte, et pourtant il génére en moi un légère inquiétude, comme si tu te couchais pour laisser couler ta vie hors de toi, dans le flot de ce ruisseau chantant.
Conquise.

c'est complètement féminin. Je regrette seulement:"rivière de larmes", trop usité.

J'aime tout, et en particulier la dernière ligne, qui se place en chute inattendue.
Au fait, cette porte que tu fermes, et le "Ainsi s’achève ma course au trésor" serait-ce donc une annonce de fin de cycle ?

Tu as l'esprit très clair Constance et l'inquiiétude que tu perçois est sans doute celle que je ressens au fond de moi.

Pour ce qui est de "la rivière de larmes" Geho, je sais, mais je ne sais pas pleurer autrement.

La fin d'un cycle, Filo? Je l'espère! Mais Dieu que c'est douloureux.

Merci à vous trois.