Apprendre à marcher, douce, sur le sol verdoyant par les soirs parfumés de couleurs délicates et violines.
Il était donc fini, le temps des luttes assassines et des fantômes cloués au pilori de sa détresse.
Désarmée, une femme se lève parmi les ombres.
De sa main, vierge, saisit l’écharpe molle des brouillards maléfiques, s’en couvre la gorge, défiant le froid des glaces qui s’avance.
Se regarder, s’aimer, s’enrouler dans le soleil pour parfaire le travail minuscule des petits insectes et des sphères.
Recevoir, la vie, engloutie dans le tréfonds de ses entrailles lavées,
reprendre, par les petits sentiers de lunes, la route merveilleuse des reines de pluies.