Je connais le film, étrange, noir et désabusé, comme beaucoup de films faits par clint eastwood. Et il me semblait bien l'avoir lu, ce texte. Mais il me fait toujours autant d'effet, par le voyage qu'il s'autorise entre les mots, les idées, entre la douceur néanmoins de ces haltes au milieu de la nature, et la réflexion politique. Une tendre violence, l'hiver réchauffé par le sourire de cette fille et les enfants qui dorment paisiblement, entre le désert sombre du paysage et le désir fou de plénitude...
Un vrai voyage, quoi.