Pendant que Cupidon murmure au marbre des statues

Pendant que Cupidon murmure au marbre des statues,

il est de ces chevaux que l’on n’oublie pas.

Une crinière de saison fauve

au feuillage dénudé de lune,

le regard d’aube

où les fleurs pâlissent à l’hymen de l’été.



Pendant que Diane chasse dans le cœur des fantômes,

il est de ces calèches que l’on suit des lèvres.

Un rire pleurant des saphirs,

un ciel déshabillé de lumière

au soleil ébène

qui coule dans l’étreinte des souvenirs.



Pendant que Venus adonise les éphèbes opales,

il est de ces galops qui frappent en plein songe.

Un soupir au chant de louve

Silence de la nuit,

Le visage d’une fugue

La jument échappée du manège

Où tournoient encore folies versaillaises.

eh bien ça me plaît!
outre la revue de l'olympe, il y a de quoi remplir mon garde-manger onirique...

merci Vestale
Mick

Superbe galop libéré de chevaux descendus de l'Olympe, c'est fluide et jubilatoire.

De magnifiques images, une vision onirique sur un endroit que tu sembles affectionner (à la folie, dirais-je !).
J'ai un peu accroché sur le rythme au départ, et puis je l'ai relu attentivement, et là je me rends compte que, soit tu as travaillé pour lui donner une cohérence, pas évidente au départ, soit ça t'est venu tout seul, et là c'est que tu as fait des progrès.
"Pendant que Venus adonise les éphèbes opales" : ça, j'adore !

"il est de ces calèches que l’on suit des lèvres..."

J'aime ton univers!