Le sourire émasculé des arbres
aux larges branches
parcourt sa nuit.
Sous le chant de la lune,
il s’endort
dans l’immensité brune,
plonge
dans les dédales
des rives stellaires
sur les lignes asegmentées*
où reposent en silences
ses notes musicales.
Dans l’espace suspendu,
il enlève son vêtement.
La brume s’épuise à la fin du chemin.
* Absent du dictionnaire, il s'est imposé cependant...