À la mémoire d'un salaud

Tu puais
tu puais la peur
tu puais le mensonge
tu puais le fauve sale, mâle

Mais j'avais besoin de cette odeur

Tu cognais
tu cognais fort
tu cognais fort là où ça fait mal
tu te cognais aux coins de tes barrières

Mais tes coups me manquent

Tu parlais
tu parlais sans cesse
tu parlais même seul
tu me parlais de tes rêves

Mais où se sont envolées tes paroles ?

Tu tuais
tu tuais les bêtes
tu tuais le temps
tu te tuais en même temps

Mais j'aimerais tant tuer ta mort

Tiens Lunienne, cela faisait longtemps ! Contente de te revoir.
On peut dire que tu cognes fort... je sens une petite pointe d'amertume, là. Tu swingues sur les souvenirs ?
J'ai un peu de mal à adhérer à : "tu tuais les bêtes", je ne sais pas, ça me semble bizarre dans le contexte.

c'est l'amour vache quoi! et rebienvenue.

J'y vois plus un amour pleuré, très "terre à terre" pour une lunienne rivée à l'odeur , au toucher et au son de son (apparemment) pas tendre disparu....
Les parfums, les caresses et les chants sont aussi, et fort heureusement, d'excellents moyens de "cohabitation amoureuse"!
Néanmoins, cette réalité existe...
merci Lunienne!
Mick

Une manière comme une autre de se sentir "en présence" de la Terre à la Lune...

Je ne suis pas conquise par la forme mais je sens beaucoup de douleur dans ce texte.

La forme ne me gêne pas, le théme???
Disons qu'il m'interpelle...
Il vaut peut être mieux garder ses larmes pour qui les mérite!!!