Je sens une évolution dans la forme, une sorte de libération souterraine. Il me semble loin le temps où je pointais du doigt tes irrégularités de rythme : tu as trouvé ton souffle, du moins ce texte me le laisse penser.
J'allais te demander à quoi se reportait le "ils" de : "ils reviendront peut être", et puis je me dis que tu fais appel à notre imaginaire, et que si cela a un sens précis pour toi, c'est sans doute à nous de lui donner un sens personnel.
Cette "tulipe ambrée" me parle énormément...
"L'enfer est un sourire qui s'est envolé à jamais" : ça aussi.
Le "mais..." planté au milieu est terriblement margotien, et c'est magnifique ! Je suis charmée de cette petite influence, peut être le fruit de votre dernière collaboration poétique.
Ces "cordes algales", ça m'a fait rêver... attention par contre à la tournure "du présent de l'Eden", un peu lourde à mon goût.
Je trouve cette évolution extrêmement intéressante, j'attends de voir la suite.