À l’ombre
J’ai vu dans l’onde
un poème froid
frétiller comme un gardon
Je n’ai pas voulu le pendre
alors il a roulé
jusqu’à ce qu’un ange
le caresse de ses ailes noyées
mon sang s’est glacé
ma peau de pierre
est tombée….ma plume
d’eau s’est gorgée
elle peint des monts qui s'évaporent
lorsque passent les nuages
.