| Quand les parallèles se croisent | |
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Auteur | Message |
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Lucaerne Maître
Nombre de messages : 1339 Age : 59 Date d'inscription : 11/12/2008
| Sujet: Quand les parallèles se croisent Mer 17 Déc - 10:22 | |
| Quand les parallèles se croisent
Nous allons d’un seul pas Alignés en champions Pesant lourd de nous-mêmes Où va-t-on Capitaine ? Tais-toi troufion et marche Nous marchons donc Dans la plaine déserte Droit devant, l’esprit vide Effaçant toute trace de vie Tout ce qui freinerait La troupe carnassière Là, devant, encore un Un village à rayer des cartes militaires
La fillette n’a plus peur Elle EST cette peur Elle n’entend plus les pas Qui martèlent le sol Ni les chars en tonnerre Tout tremble autour d’elle Ou alors ce n’est qu’elle Ou les bras de sa mère Ou son père à côté Les explosions font rage Effondrent les maisons Et cette odeur immonde Qui fera son dernier souvenir
La troupe reprend son pas Vers le prochain village Suivie dans son sillage D’une étrange nuée | |
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filo Admin
Nombre de messages : 2078 Age : 52 Signe particulier : grand guru Date d'inscription : 06/07/2007
| Sujet: Re: Quand les parallèles se croisent Mer 17 Déc - 10:37 | |
| Mhhh, je ne suis pas convaincu. Je crois que c'est dans le rythme, saccadé, les retours à la ligne nombreux ne sont pas justifiés par des vers et hachent l'ensemble d'une façon peu adaptée. Le champs lexical me parait quant à lui un peu pauvre. En revanche le propos mérite un poème. | |
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Lucaerne Maître
Nombre de messages : 1339 Age : 59 Date d'inscription : 11/12/2008
| Sujet: Re: Quand les parallèles se croisent Mer 17 Déc - 10:51 | |
| Le rythme saccadé est voulu, il est comme une respiration rapide, essoufflée, effrayée, l'Histoire qui s'emballe. Le champ lexical ? J'aime les mots simples Filo, crus, qui ne vont pas chercher midi à quatorze heures. C'est peut-être un défaut, je ne sais pas encore. | |
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Farouche Gardien de la foi
Nombre de messages : 452 Date d'inscription : 22/05/2008
| Sujet: Re: Quand les parallèles se croisent Mer 17 Déc - 11:27 | |
| Je ne sais pas trop comment formuler ma critique, je sens comme une sorte de non-maîtrise dans le corps du poème. Des formules inégales en qualité. Par exemple j'aime beaucoup "la troupe carnassière" mais "la fillette n'a plus peur, elle est cette peur" est très convenu. Ma préférence va à la dernière strophe où tu sembles trouver "ton pas" | |
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Lucaerne Maître
Nombre de messages : 1339 Age : 59 Date d'inscription : 11/12/2008
| Sujet: Re: Quand les parallèles se croisent Mer 17 Déc - 12:01 | |
| Je recueille les critiques et je le retravaille. Promis. | |
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Morgane Maître
Nombre de messages : 1711 Age : 76 Date d'inscription : 09/07/2007
| Sujet: Re: Quand les parallèles se croisent Mer 17 Déc - 19:56 | |
| "Qui fera son dernier souvenir", me gêne un peu, manque d'accord avec le rythme de l'ensemble? Les répétitions de prépostions "Ou" volontaires certes mais trop visibles? Je rejoins Filo, le fond est fort, mais la forme paraît un peu convenue, certes, c'est un théme souvent abordé et il n'est guère facile de le traiter sans sombrer dans le larmoyant, écueil que tu évites... J'aime bien "Là, encore un" et la reprise "Un village à rayer des cartes militaires." | |
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geho Maître
Nombre de messages : 1290 Date d'inscription : 11/07/2007
| Sujet: Re: Quand les parallèles se croisent Jeu 18 Déc - 0:10 | |
| Je trouve aussi que ça manque d'élan poétique: peut-être c'est trop cru, pas assez suggéré et condensé. Pour ne pas parler dans le vide, je te propose quelque chose en mp. | |
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LaBourrique Guide
Nombre de messages : 510 Age : 59 Date d'inscription : 12/12/2008
| Sujet: Re: Quand les parallèles se croisent Jeu 18 Déc - 1:51 | |
| J'aime bien. Pourquoi vouloir toujours des allégories et des termes "poétiques?" (surtout pour un thème comme celui-ci) C'est plus théâtral que poétique. J'aime aussi le rythme cassé , comme une mitraillette.
Une petite remarque , il y a un " nous " au début. J'aurais donc mis un "je" pour la fillette. :p | |
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Lucaerne Maître
Nombre de messages : 1339 Age : 59 Date d'inscription : 11/12/2008
| Sujet: Re: Quand les parallèles se croisent Jeu 18 Déc - 12:23 | |
| Peut-être un besoin de distance avec une fillette qui va mourir ? Ou une trop grande proximité avec le troufion, chargée de culpabilité et d'impuissance ? Il y a probablement un truc de ce genre qui m'a fait passer du "nous" à "la fillette". Je me suis posée la question lorsque je l'ai lu et relu, et puis j'ai décidé que pour moi, il fallait que ce soit comme ça. Au début, je voulais donner un prénom à cette enfant. Mais les troupes sont du côté des pays occidentaux (chez nous) et la fillette, pour la troupe en marche, n'a pas réellement d'existence, elle ne peut donc pas être "je" dans ce monde, et je ne peux connaître son prénom. C'est bien ce qu'il y a de terrible. Dans les guerres actuelles, on ne tue pas des êtres humains, on tue des chiffres. | |
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LaBourrique Guide
Nombre de messages : 510 Age : 59 Date d'inscription : 12/12/2008
| Sujet: Re: Quand les parallèles se croisent Jeu 18 Déc - 12:52 | |
| Oui effectivement, en disant " elle" tu parles pour elle. Elle moins d'existence. Le prénom c'était inutile.
Je reste persuadée tout de même que le "je" aurait été plus fort. Comme si les militaires en passant, avait entendu les sanglots de la fillette. Pourquoi lui refuser cette ultime minute d'existence?
Bon j'avoue que ça faisait peut-être un peu trop racoleur. Finalement on ne se mettra jamais à sa place. | |
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| Sujet: Re: Quand les parallèles se croisent | |
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| Quand les parallèles se croisent | |
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