"Madame, il y a le feu..." Chapitre 5

Chapitre 5 : En travaux, suite et fin

Quelle joie pour moi de reprendre le travail à la rentrée de septembre 2005. J'ai un peu peur d'avoir trop mal au dos et d'enchaîner les arrêts de travail, mais je suis vite rassurée : tout va bien et je n'aurai à prendre un congé maladie pour cette raison qu'en mai 2006. En fait, j'apprendrai beaucoup plus tard que, inconsciemment, mon corps s'est tout simplement 'coupé' de la douleur ce qui m'a rendu la vie plus 'vivable'. Et a, tout à fait provisoirement, résolu le problème. Je me disais aussi « pour le coup, ça s'arrange vraiment facilement... ».
Bon, bien sûr, je suis souvent fatiguée au début, mais notre travail ne se fait pas auprès des enfants avant le mois d'octobre, (et encore seulement pour certaines classes), par conséquent la charge de travail ne s'installe que très progressivement.

Mon activité m'a manqué, même si je ne me suis pas ennuyée chez moi. Les collègues du réseau dont je fais partie (RASED = Réseau d'Aides Spécialisé aux Élèves en
Difficultés) n'étaient alors plus que 2 pour accomplir le mieux possible le
travail de 3, sachant que 2 postes sont restés vacants dès la rentrée des
classes. Lorsque j'ai repris, une nouvelle collègue venait d'être nommée sur le même type de poste que moi et nous allons désormais travailler à 4. Tant mieux.

Ce que j'ignore encore, c'est que mon absence a fait naître des sortes de tensions avec une des collègues de l'équipe, ainsi que d'autres difficultés inhérentes au fait que cette équipe a fonctionné au minimum pendant
des mois. Elle a peut-être aussi fait naître un je-ne-sais-quoi qui a modifié
l'équilibre d'avant. Et moi, ma maladie m'a fait culpabiliser, provoquant certaines réactions excessives liées à l'affectif.
Cet ensemble de modifications auront des conséquences désastreuses sur notre entente future qui deviendra mésentente puis incompatibilité d'humeur et de tout... Il serait inutile et déplacé de développer plus ici le pourquoi et le comment. Ce que du reste je ne m'expliquerai jamais vraiment par la suite (Je ne peux tout de même m'empêcher de constater que je suis tombée sur une personne qui ne sait pas passer l'éponge et dont les réactions sont
disproportionnées face aux petites erreurs que j'ai pu commettre ou pas. Et je vous assure que c'est très dur, pour moi du moins, d'avoir à se disculper pour quelque chose dont on n'est pas responsable. Surtout lorsque vous voyez que la personne ne vous croit absolument pas) Cependant, il me faut reconnaître que l'une des raisons au développement de ces problèmes relationnels est que, culpabilisant exagérément de ma longue absence, j'ai, du coup, bien trop mis de l'affect dans cette part de ma vie qui aurait dû rester professionnelle. Il faudra que bien d'autres événements n'arrivent pour que je le réalise et pour que j'accepte avoir eu ces quelques dérapages certes pénibles pour les autres... Mais tout de même, le prix de mes absences aura été exorbitant !
Quand on dit que les absents ont toujours tord...

Enfin, le plus important est d'avoir réussi à reprendre le travail et à m'y tenir, tout en effectuant, par ailleurs tout l'imbroglio des tâches qui incombent à toute femme menant de front vie professionnelle et vie de famille. En supplément, il me faut gérer les difficultés scolaires de mes deux enfants qui, chacun dans leur style font leur maximum pour pimenter mes fins de journées et parfois même une partie de mes nuits. Mais, soyons honnête, pas souvent. Bon, c'est parce que les journées suffisent amplement alors !!

Donc, les travaux peuvent reprendre. Théoriquement, ils peuvent. Mais l'ouvrier (mon compagnon) n'est pas pressé. En fait il n'est pas du tout pressé, et, les jours passant, je vais m'apercevoir que ma chute n'a pas laissé des traces que dans mon dos ! Rien d'étonnant, c'est même très normal qu'après cet accident mon compagnon-ouvrier-menuisier-commandant-en-chef des travaux entrepris chez nous n'ai pas envie de reprendre les « maudits travaux » qui ont failli me laisser paralysée... Il nous faudra d'ailleurs quelques séances de psychothérapie chacun. Cahin-caha, le dernier plancher finira par être posé sans autre anicroche.

Il faut dire aussi que cet accident nous aura permis de réaliser combien l'autre est précieux et combien notre vie peut filer vite entre nos doigts. Du coup, Je propose à mon homme de passer devant Monsieur le Maire... Sur le coup, il est dubitatif et ne se montre pas pressé et il faudra que longtemps, je remette le sujet sur le tapis ( un peu genre mouche du coche, ce qui a un côté désagréable mais que voulez-vous, la fin justifie les moyens n'est-ce pas ?)... Pourtant j'y tiens à notre mariage, j'y tiens depuis déjà trois ou quatre ans...

Voyez-vous, je suis comme un vieux cheval, gardant ses habitudes, sa manière de vivre… Et pour moi, c’est simple, si l’on aime un homme comme j’aime le 'mien' (j’emploie l’expression mais je garde à l’esprit qu’il ne m’appartient pas, ni son corps, ni son esprit. Je ne pouvais m’empêcher de le noter ici), si l'on aime autant que je l’aime donc, il ne fait aucun doute que nous devons être unis par les liens du mariage.

Cela fait déjà plusieurs années que je suis convaincue de vouloir m’attacher à cet homme pour le reste de mes jours comme on dit (4 ans environ, c’est-à-dire 3 ans à peine après que nous ayons commencé à sortir ensemble et au bout d’un an de vie commune). Et je peux écrire ici pourquoi, parce que, contrairement à beaucoup de personnes, j’aime dire les choses et particulièrement ces choses liées à l’amour.

J’aime cet homme -mon homme- d'abord parce qu’il est profondément gentil (du moment qu’on ne marche pas sur ses plates-bandes, parce que sinon ça chauffe rapidement), parce qu’on a beaucoup de goûts communs. Nous aimons faire les mêmes choses, que cela soit une promenade au crépuscule, dormir le matin jusqu’à pas d’heure, entretenir notre merveilleuse maison ou aller dans une petite boutique de Pigalle où l’on trouve de merveilleux escarpins et passer une heure à essayer pleins de paires ….

Mais le plus important, c’est que je l’aime d’abord physiquement. Je
veux dire que, dès que je suis près de lui, avant que mon cerveau se mette à réfléchir, c’est mon corps qui s’affole, ma peau qui frissonne et mon cœur qui se décroche. Enfin bon, je suis accro quoi !


A suivre...

Il faudra que je lise les précédents chapitres !
Ce que tu dis sur le milieu du travail m'interpelle...j'ai toujours tendance à dire " Pourquoi", pourquoi au lieu de se simplifier mutuellement la vie, on se l'embrouille à ce point !
Et pour le mariage....à suivre !

Bon alors il va falloir que je l'écrive parce que j'ai zappé la fin de ce chapitre pour aller au suivant...
Je m'occupe dès demain.
Merci pour ton com Garance.

Ahh, ben j'attendais la suite depuis longtemps.
Contente de voir que tu vas suffisamment bien pour revenir te promener chez nous.

Mais je m'promène très chère amie, je me promène. Simplement j'écris moins de textes, je suis plus soit sur des défis, soit pour le boulot, soit sur le bouquin. Sauf qu'on en arrive à ce chapitre qui précède le mariage... auquel j'ai du mal à penser depuis que j'ai réalisé qu'en fait, à ce moment là, j'étais déjà malade. Et ça me bloque pour écrire la fin du chapitre.
Alors en attendant, j'ai écrit le suivant...

Comme Garance, je n'ai pas lu les précédents chapitres. J'ai donc envie de les connaître pour mieux comprendre.
Cependant, juste une piste pour ton travail. Les groupes ont souvent besoin de ce que MF Hirigoyen appelle un "intégrateur négatif" ; en plus "brut de décoffrage", une tête de turc, qui scelle le groupe. Et qui en prend plein la gueule.

Pour le mariage et autre attirance corporelle, je laisse Epiphyte te confesser !

Euh ... Désolée Lulu, j'ai pas bien compris ta piste de travail. Pourquoi une tête de turc ?
Et pourquoi Epiphyte devrait me confesser ??

*rires*
Le travail d'abord. Un groupe a besoin d'un "maillon faible", désigné explicitement ou implicitement, pour se souder "négativement" autour. C'est comme ça. Si tu es fragilisée par une maladie, une absence (même pour une formation, ou un congé maternité...) ou pour une différence, si minime soit-elle, tu peux être désignée comme ce "maillon". Et ça peut se faire de manière tout à fait inconsciente de la part de tes collègues, c'est ce qui est le pire. Ils peuvent le faire sans même s'en rendre compte, et sans que tu t'en rendes compte toi-même. Si en plus, tu te sens fragile dans ton corps (maladie) ou dans ton mental, tu amplifies leurs démonstrations négatives. Je sais pas si je suis claire... hum... au secours, y a-t-il un psy dans l'avion ? Ou alors, tu lis le bouquin de MF Hirigoyen, "Le harcèlement au travail". Tout le monde devrait le lire, ce bouquin, car on s'aperçoit qu'on peut être harcelé de manière très ponctuelle et pas très importante, mais que pour certains, ça peut devenir un cauchemar. Et pas forcément les plus fragiles d'ailleurs, parfois juste les plus consciencieux. Mais aussi qu'on peut être harceleur occasionnel sans le savoir.

Ensuite, Epiphyte confesseur... ben... s'il passe par là, il te répondra. Mais je trouve que c'est un grand maître es ambivalence.

Mais purée ce que je peux être cloche ! Je pensais plus au paragraphe sur le boulot !!!
Remarque c'est bon signe, ça veut dire que je commence à oublier cette collègue psy scolaire tordue...
Du coup, bien sûr que je capte tout ce que tu dis, et ça colle tout à fait :
- en mars 2005 fracture de la vertèbre L5 avec 5 mois et demi d'arrêt (avant, tout allait bien, on était assez proche même, elle plus que moi, qui suis juste une grosse poire naïve)
-à ma reprise, début de la détérioration de ses rapport avec moi (accusations sans preuve, dénigration, mise à part)
-fin 2006 mon cancer s'est déclaré et elle n'a jamais pris de mes nouvelles depuis et ne m'a ensuite jamais dit bonjour lorsqu'elle me croisait. Pire, les 2 collègues les plus proches prenaient de mes nouvelles au début, jusqu'aux vacances d'été. Puis elles ont cessé tout contact, sans explication.
ça a été très très dur pour moi. J'ai pas eu d'autre choix que de changer de poste.
Je me suis sentie plus que maltraitée. Mais je suis une grosse émotive et cette psy le savait.
Je suis en train de tourner la page...
Je fais mon possible pour dépasser le fait de me sentir dans la plainte et dans l'injustice de tout ce qui me tombe sur le dos afin de plutôt chercher pourquoi. Dur chemin..
Ma psy dit en rigolant qu'au lieu d'être née sous une étoile, je suis née sous une bouse de vache (fraîche ?) !!!!
Merci de ton aide chère Lucaerne.

Cathecrit a écrit:

Ma psy dit en rigolant qu'au lieu d'être née sous une étoile, je suis née sous une bouse de vache (fraîche ?)

Au moins, t'étais au chaud !

Cathecrit a écrit:

Je me suis sentie plus que maltraitée. Mais je suis une grosse émotive et cette psy le savait.

Et y'a des psy pour agir comme ça ? Des psy scolaires en plus? Punaise...
Mais entre les mains de qui sont nos enfants!

Oui, le bouc émissaire ! C'est un rôle de premier ordre, n'est-ce pas ?
Sort du dortoir ! chère Cathecrit et ils tomberont tous comme des mouches...

Merci dame margo, merci Lulu (ouarf) et merci la bourrique !

Et figurez-vous que j'ai du mal à dormir... Et que j'avais jamais fais le rapprochement. 3 ans et demi de thérapie m'y ont aidé........

Doooooors... Je le veux !!!

Là je ne dors pas, je tombe évanouie (comme disait Courtemanche) !!!!!!!!!

Punaise j'en ai des frissons ... pas du serpent, mais de ton histoire, Cath... ( enfin la VRAIE , hein..., la collègue psy et le dortoir...)

Brrr...

Je te serre affectueusement dans mes bras ( un peu virtuels mais bon... L'intention est là ! )

Comment ne pas être émue par ce que tu dis là. Peut-être devrais-tu essayer de le mettre en mots, mais vraiment travaillé, comme pour conjurer le truc, en faire du "positif". Enfin, positif, ce n'est pas le bon mot, mais je ne sais pas comment dire : t'approprier l'histoire, la faire tienne, en prendre la maîtrise, la mettre en musique (une nouvelle ?). Une histoire de résilience, tu vois ?

Lucarne , il faut avoir passé un cap, pour faire ça. Lequel j'en sais rien. Moi aussi des fois je me dis que je ferai bien quelque chose de constructif avec mes histoires, mais comment faire pour s'en détacher assez...? Toi Lulu tu dis : "la faire tienne" , moi je dis le contraire : en faire une autre histoire, qui vivra sa vie sans te bouffer la tienne.

Oui la Bourrique, trois fois, mille fois oui ! Pardon Lulu, c'est merveilleusement gentil mais j'adhère plus à l'idée de m'en défaire pour en faire une autre histoire que de la faire mienne.

Vous êtes extra, je vous remercie.

Je crois que, quelle que soit la façon dont on le transforme, ça ne peut être que positif pour la suite !

J’aime cet homme -mon homme- d'abord parce qu’il est profondément gentil (du moment qu’on ne marche pas sur ses plates-bandes, parce que sinon ça chauffe rapidement), parce qu’on a beaucoup de goûts communs. Nous aimons faire les
mêmes choses, que cela soit une promenade au crépuscule, dormir le matin jusqu’à pas d’heure, entretenir notre merveilleuse maison ou aller dans une petite boutique de Pigalle où l’on trouve de merveilleux escarpins et passer
une heure à essayer pleins de paires (et en ramener une, presque toujours)…. Ou encore installer ensemble un
aquarium chez nous et du coup aller dans un tas de boutiques spécialisées ou visiter des salons aquariophiles. Et puis parce qu’on ne perd pas de temps en stupides bagarres intestines à propos de qui doit faire ceci ou cela à la maison. J’ai l’impression d’en faire beaucoup bien sûr parce que lui passe pas mal d’heures de plus que moi au boulot dans la semaine (tu parles c’est les antipodes : moi instit et lui artisan ! Mais n’allez pas croire qu’un professeur des écoles ne bosse pas car on oublie trop souvent les heures de préparation et
tous les rendez-vous avec les familles… Et puis il faut se taper les gosses et ce n’est pas toujours une sinécure, même quand on aime ça). Non seulement il ne râle jamais quand il rentre et que le dîner n’est pas prêt, mais il ne s’assoit pas pour se reposer et se met aux fourneaux et mitonne en général un truc vachement bon. Enfin bref, avec lui, le quotidien est nettement moins pénible, et ça n’est pas un petit avantage. Et puis l’été on se régale à jardiner tous les deux. Bon c’est vrai que lui serait plutôt du genre à tailler tellement raz
nos arbustes qu’on ne verrait plus qu’il y en a dans le jardin et je dois faire drôlement gaffe quand il taille… mais au moins il taille. Et attendez le mieux : il m’aide aussi pour le linge : il l’étend et le plie (oui mais avec moi quand même, faut pas pousser non plus) et c’est même arrivé qu’il reprise un vieux jogging de l’un de mes gosses ! Si si. Et ça a tenu en plus !

Et puis : il sait tout réparer. Et ceci parce qu’il possède un
esprit cartésien et ordonné. C’est bien simple, j’ai souvent l’impression de vivre avec Mike Giver…. Bon évidement il est très aidé par le fait qu’il est menuisier ébéniste (je suis fière qu’il fasse ce boulot là. C’est idiot, mais je suis fière..). Mais il n’y a pas que cela : l’électricité, il sait faire, la plomberie pareil, il sait faire, et fixer un tableau au mur, et
mettre une antenne télé dans le grenier, pas de problème. Et gonfler les pneus de ma bagnole, trop facile (Ah mais moi aussi je sais faire. Et même carrément changer le pneu, vu que j’ai déjà crevé 17 fois !!!)… C’est bien simple, dès qu’il y a le plus petit bidule qui cloche, la moindre babiole un tant soi peu technique qui refuse de fonctionner, je n’essaie même pas d’amorcer le début d’une idée de réflexion. Pas la peine, il a déjà trouvé la solution intellectuellement, pendant que ses mains s’activent à réparer manuellement. Même parce que pour lui c’est un jeu de trouver ce qui ne va pas. Moi ça m’énerve et lui ça l’amuse, ça le distrait quoi ! Enfin il préfère quand même quand ça marche hein, faut pas pousser non plus. Bref, ça va plus vite de vous dire ce qu’il ne sait pas faire : écrire une carte de vacances ou des bons vœux ou un
mot d’amour, vous voyez quoi… Et puis penser à me prévenir qu’il va rentrer plus tard. Et puis faire le lit ou passer l’éponge sur la table après le repas, sans que je le lui dise). Ah ben, quand même, il ne peut pas être parfait ; mais je m’accommode de ces tous petits défauts (heu .. je sais qu’il y en a d’autres mais là tout de suite, je ne vois pas).

Mais le plus important, c’est que je l’aime d’abord physiquement. Je veux dire que, dès que je suis près de lui, avant que mon cerveau se mette à réfléchir, c’est mon corps qui s’affole, ma peau qui frissonne et mon cœur qui se décroche ou qui a des ratés. Enfin bon, je suis accro quoi ! Bon pas et la peine de détailler plus, je ne voudrais pas que
cette histoire finisse classée X (oui bon j’ai encore de la marge mais y a nos parents qui vont le lire) (et mes fils aussi. Ils ont intérêt !), non mais !

Bon, donc nous allons nous marier. Moi je le sais, mais pas lui. C’est-à-dire qu’il faut le convaincre. Pas infaisable, mais va falloir argumenter. Et patienter. Parce que c’est un lent mon homme. Toujours peur de se gourer, pas pouvoir revenir en arrière. Et moi j’ai pas envie de re-divorcer. A Noël 2005, il
est presque sûr de vouloir le faire. Il m’a même dit oui, mais nous buttons sur les formalités parce qu’il y a pleins de choses à revoir : la mairie ET l’église, ou seulement la mairie ? Et le nombre total d’invités à ne pas dépasser ?
Et ou aura lieu le vin d’honneur ? Et quelle salle louer ? Faut-il
louer la salle d’un côté et le traiteur de l’autre ? Et dans ce cas, qui s’occupe des serviettes et des nappes ? Et les alliances, ou les acheter ? Et ma robe ? Je veux me faire plaisir. Mille questions se bousculent avec
joie dans ma tête. Je vais me remarier, je suis aimée par un homme que j’aime et je vais du coup arrêter d’être divorcée. Et ça, ce n’est pas rien, croyez-moi. Alors bien sûr, je ne me remarie pas pour ‘arrêter d’être divorcée’, mais ça fait partie des avantages que l’on voit venir avec. Le principal, c’est
qu’enfin, nous serons de la même famille, mari et femme. Ben oui, pour être de la même famille, il faut soit avoir une filiation (ascendante ou descendante), soit la créer artificiellement : se marier. Bon ou se pacser, admettons (mais le mot est moche, faut dire ce qui est).

Donc, nous allons bien nous marier ; puisqu’après quelques tergiversations de principe entre mon homme, sa mère (très présente à ce moment là) et moi, cela est décidé. Tout de même, Nicole trouve que l’on va vite (enfin il a quand même
38 ans ton fifils, il est largement majeur et vacciné, non ?) et que l’on pourrait attendre 2007. La suite de l’histoire montrera combien j’ai eu raison de tenir bon sur la date. Et puis elle se décide à lâcher son accord… Non sans un « Bon mais alors c’est pour toujours hein ? Vous ne divorcez pas dans 5 ans… » Ah ben non alors pas après tout ce parcours… Encore que, comme le dit mon fils, il ne faut jamais dire « jamais »… Heureusement que quand on se marie, on ne nous montre
pas notre futur… Beaucoup de courageux prendraient la fuite !

La
poésie "Prière offerte" sera intercalée ici puisque, je le rappelle,
l'organisation du livre est ainsi prévue : un chapitre, un texte ou une
poésie, une reproduction d'un de mes dessins ou de mes peintures, un
chapitre, etc. Mais cela plaira-t-il au lecteur ? Je vous le demande
humblement. (Promis, je me fâcherai pas)

A
suivre, le chapitre 6 : Du mariage jusqu'en eaux troubles... Patience,
il n'est pas écrit mais le 7 est terminé. Ben quoi on peut les écrire
dans le désordre. Vous me direz aussi si je vous le poste avant le 6.
Merci à tous.

J'aime bien l'idée d'intercaler des poèmes, des dessins...etc, entre les chapitres. Très bonne idée, même. Cela donne une idée de l'étendue des talents artistiques de l'auteur.
Alors j'attends, quoi...
A part ça, un homme qui bricole, et qui apprécie en plus, quelle chance !

D'accord avec Constance pour les poèmes et dessins.

Ha, un bricoleur ! C'est exactememt ce dont j'ai besoin ! Enfin, non, c'est plutôt un fantasme...