L'or noir

Au premier jour le sang brille sur cette terre,
Qui maculée par le sang pur des innocents,
Ouvre une blessure noire, si profondément
Dans leurs vies qui comme l'ébène et la nuit errent
Et assombrisent leurs rêves d'une douce vie.
Toi qui lèves les yeux vers la mélancolie ...

Toi qui la défies, ton sang coule sous tes pieds,
L'horizon se meurt et laisse place au jour.
Eux imprégnés de l'amère mélancolie,
Peignant, misérables, l'or noir qui suit son cours,
Nul ni échappe le temps reprendra la vie,
Vie sans saveur et immonde d'atrocités.

Les jours noirs passent sur la vie qui s'enflamme.
Ces derniers qui gouvernent du haut de leurs trônes,
Trônes souillés de l'or noir coulant dans leurs âmes,
Vois le monde qui meurt de leurs sages erreurs,
Eux égoistes voyant que leurs dernières heures,
Celles où ils rejoindront leurs victimes borgnes.

Immortel dictateur de cet ultime espoir,
Fléau de ces êtres simples, qui patientent
Car le temps semble venu pour eux ici bas.
Un a un, lentement ils tombent dans le noir.
Mais l'éclair de l'orage gronde et choit
Sur cette terre souillée par la fiente.

Au dernier jour de cette ère une douce chaleur
Réchauffe ces coeurs qui meurtris par leurs lames,
Guérit, songe et crée ce nouveau monde brillant.
Lui qui s'annonce sous la tutelle des âmes,
Elles qui libres voguent à travers ces champs
Et ces mers d'espoirs qui n'inspirent pas la peur.

Ho! Et quelle fin!

Bon, parfois ça me prend : une petite analyse méthodique de ton texte, sans complaisance, pour t'encourager :

Syntaxe & conjugaison :
Difficile de s'y reconnaître du premier coup dans les attributions de pronoms et de verbes, dans les sujets et les "qui".
Par exemple : de "Et assombrisent" à "Toi qui lèves", le changement de sujet nous fait nous demander fugacement de qui (les innocents ou les vies ?) on passe à qui.
Pareil pour "Eux imprégnés" (toujours les innocents, ou tes pieds ?)
Au milieu de la 3e strophe dominée par le sujet "ces derniers" dont on se demande s'ils ont déjà été cités (la 2e strophe c'était donc déjà eux et non plus les innocents ?), surgit soudain au vers du mileu ce "Voit" qui n'a pas de sujet, là on est perdu. À mon vis tu as voulu employer un impératif, et as mis un t à la place du s.
Du coup, de qui parle-t-on dans la 4e strophe ? Qui est 'l'immortel dictateur", le "fléau" ?
Et dernière strophe, qui est "Lui qui s'annonce" ? le "Elles" suivant étant pour les âmes sans doute.
Attention aux redondances du genre la répétition vers à vers de "le sang", ou comme celles de "noir" et l'or noir".
"voyant que leurs dernières heures"... on attend une action des dernières heures, qui ne vient pas. Le que est donc superflu, à moins qu'il évoque une restriction, dans ce cas il faut mettre au négatif (ne voyant que) ou bien l'emploi de "seulement" (voyant seulement leurs dernières heures)

Orthographe :
- "qui suit son cours"
- "de leur trône, trônes souillés" : impropre à la répétition si tu passe du singulier au pluriel
- "Voit" : ou bien vois (si c'est l'impératif), ou bien voient (si le sujet est ces mystérieux derniers)
- "Elles qui libres"

Et attention à la ponctuation, dans la dernière strophe notamment, qui aiderait à la compréhension (par exemple après "ère" et "coeurs qui" et avant et après "libre")

Le fond :
Malgré les aspects très dark-gothique-fantasy-manga-métallisée que l'on sent comme influences révélant ton âge et tes centres d'intérêts probables, je trouve là une matière et un potentiel extrêmement prometteurs.
Je te conseille juste de ne pas trop alambiquer ou compliquer, mais au contraire épurer, jusqu'à garder l'essentiel de ton propos et de tes images, en les livrant donc plus denses et plus puissantes.

J'aime beaucoup également le dernier vers.

Une réflexion, l'expression d'une conscience.
Je trouve formidable la diversité, ici, qui nous permet de lire des textes aussi différents, des sensibilités diverses.
Je trouve en tous cas ce texte très intéressant. Attention simplement à la répétition des "elle qui", "eux qui" ; et puis "qui suit son cours".
Belle conclusion, pleine d'espoir...

D'habitude je ne réponds pas aux commentaires, je les lis juste.

Mais je voulais juste réagir sur mes "influences", quand je l'es écrit, il y a de ça 5 ou 6 ans, mes influences étaient plutôt, science et vie junior, l'actualité également, et le journal télévisée qui nous montrais si mes souvenirs sont bon la guerre en Irak, c'était à l'époque des WTC.

je suis d'accord avec le ton qui est donné dans le texte, et les influences qui peuvent s'en dégager, mais eu ... ce ne sont pas les miennes. Voilà je voulais juste rectifier ceci !

Mis à part ça, merci pour les commentaires ! Je vais le retravailler une énième fois ! J'éspère que j'arriverai enfin a en faire quelque chose ^^

[Correction du poème]

je ne me pronoce pas sur la forme, c'est déjà fait, mais le fond est trés bon, à travailler donc, prometteur. Bienvenu dans le cercle.