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 "Madame, il y a le feu" Chap. 3

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Cathecrit
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MessageSujet: "Madame, il y a le feu" Chap. 3   "Madame, il y a le feu" Chap. 3 Icon_minitimeMer 30 Jan - 6:50

Chapitre 3 : Arthrodèse : c'est pas un nouveau sport !


Il y a des morceaux de verre partout, c'est un aquarium boule que j'ai dû entraîner dans ma chute (on m'avait offert des poissons en verre et j'avais acheté ce truc qui en fait est tout sauf un aquarium, il faut le savoir. Aucun vrai aquariophile ne me contredira). C'est un peu drôle de parler de ces morceaux de verre mais cela fait partie du décor que j'ai vu quand j'ai regardé autour de moi. Je retranscris au plus près ce que j'ai vu et ressentis.


Je suis peu à peu envahie par une douleur qui sera de plus en plus insoutenable. Je pense à vérifier que je bouge mes jambes et je me dis qu'alors, (stupidement il est vrai) c'est que rien n'est trop grave...J'entends Alain qui descend en trombe l'escalier tout en hurlant quelque chose que je ne comprend pas aux enfants. Il est furieux car il les estime responsables puisque j'allais les chercher. Alors que nous n'aurions jamais dû les laisser aller jouer ne serait-ce qu'une seule fois. Or, nous l'avons fait et j'estime qu'ils n'y sont pour rien. Mais nous nous en parlerons plus tard... Alain déboule dans la pièce et me demande si ça va. Je fais oui de la tête. J'ajoute aussitôt que j'ai mal. Dans le mouvement Alain ou les enfants me ramènent coussin, verre d'eau et doliprane. Je suis entourée de milliers de morceaux de verre de toutes tailles et Alain me propose de m'aider à me relever. Il veut m'installer sur le lit de mon fils Quentin qui est au rez-de-chaussée. Nicolas nous demande s'il ne serait pas plus sage d'appeler le S.A.M.U. ou les pompiers. Alain l'envoie plus ou moins promener et moi, loin de me douter de ce que j'ai, je ne veux effrayer personne en déclenchant ce genre de mécanique.


Donc, Alain me relève et je vais marcher avec son soutien et celui de Nicolas jusqu'au lit de Quentin. Il y a bien une trentaine de pas et c'est difficile. Mais c'est bien plus dur de m'allonger car le lit est bas. Aucune position ne me soulage et le moindre mouvement m'occasionne des douleurs terribles. Moi qui croyais qu'une fois allongée et comptant sur l'effet du comprimé, cela irait mieux, je suis forcée de me rendre à l'évidence : je dois aller à l'hôpital passer des radios. Je le dis à Alain et vu mon visage, il est d'accord. Là encore, nous allons passer à côté de l'évidence et moi qui suis habituée à agir comme il faut lorsqu'à l'école un élève se blesse, je vais me lever et marcher jusqu'à la voiture alors que les douleurs irradient tout le dos et deviennent intolérables. Nous partons vers l'hôpital le plus proche, il faut rouler environ 10 minutes mais cela va durer assez longtemps car chaque trou, chaque bosse de la route sont autant de tortures... Alain a allongé le siège passager, il a ajouté des coussins. Et m'y installer aura été tout aussi difficile que de m'en extraire. Je suis à bout de forces. Et ce sont des brancardiers qui, se précipitant pour me soutenir, m'aideront à faire les derniers mètres jusqu'au brancard.


Je souffre tant que je peux à peine m'expliquer. La seule position qui me soulage un peu et que l'on m'autorise c'est de replier mes jambes au-dessus de mon ventre et de les maintenir avec mes bras. Mais je dois évidement rester sur le dos. J'y resterai longtemps. Lorsque l'équipe médicale apprend ce qui m'est arrivée, ils sont stupéfaits de tout ce que j'ai fais depuis la chute et nous disent que nous avons fait une folie qui risque de me coûter la marche. Mon ami Alain va se faire carrément enguirlander dans la salle d'attente. Je réalise, bien que souffrant chaque minute un peu plus, qu'ils ont hélas raison. Après m'avoir perfusé pour calmer la douleur, on m'emmène passer une échographie pour vérifier si je ne suis pas enceinte et si aucun organe n'est touché. Puis je vais passer quelques radios et je n'oublierai jamais le diagnostique très cru du médecin urgentiste : « Elle est en vrac votre vertèbre ! ». Et moi « En vrac ? » Alors lui « Ben oui elle est cassée en mille morceaux et ils y en a tout près du conduit de votre moelle en plus. Vous avez vraiment de la chance qu'ils ne l'aient pas percé. »


Plus tard, on me dira aussi, d'abord que j'ai une étonnante résistance à la douleur (c'est elle qui m'a fait tenir ainsi, là où la plupart des gens n'auraient pas pu se relever) et que mon squelette est très solide parce qu'avec une telle chute, j'aurais pu avoir plusieurs fractures... Mais l'équipe médicale a beau me dire que « j'ai de la chance », j'ai du mal à voir les choses sous cet angle et mes pensées trottent à toute allure...


La journée est foutue, la journée et la semaine oui ! Voire sûrement le mois, peut-être même plus... Je pense au boulot, il va falloir que j'appelle les collègues parce que je ne serai sûrement pas à mon poste le lendemain, lundi (ça me fait suer, j'aime mon boulot). Et soudain, je réalise que sûrement aussi, il faudra annuler notre voyage au Kenya (ce qui me fait encore beaucoup plus suer que le boulot, c'est rien de le dire !) La suite des événements montrera combien je vais regretter de ne pas être classiquement passé par l'escalier, ce que beaucoup, pour plaisanter, me diront plus tard... Effectivement, c'est moins rapide, certes, mais finalement plus simple, ce n'est rien de le dire !


Mon ami a prévenu sa mère de l'accident et vu la tournure des événements, il est nécessaire qu'elle vienne rapidement à la maison pour s'occuper de mes enfants. Là je dois dire Merci Nicole parce qu'elle n'a pas fini de me rendre service, et sans jamais rechigner. Carrément épatante. Quant à moi, je vais patienter encore un peu aux urgences, le temps de me trouver un lit dans le service d'orthopédie chirurgicale. Alain file me chercher quelques accessoires indispensables à mon bien être hospitalier encore trop frais.


On va me faire passer un scanner dont il faudra attendre le résultat pendant quelques heures. L'orthopédiste présent ce week-end (un peu jeune à mon goût) vient me voir. Il nous parle, en attendant, de me faire porter un corset façon seconde peau pendant 3 mois, histoire de laisser à ma vertèbre le temps de se refaire, si ce n'est une santé, tout du moins une bonne cure de repos. Cela m'étonne franchement puisqu'on m'a parlé d'esquilles d'os issues de ma vertèbre L1 frôlant le « tuyau » dans lequel coule ma moelle épinière. J'ai rarement vu un corset -aussi serré soit-il- faire disparaître des morceaux d'os. Pour réparer ça, pas moyen à mon avis d'éviter le 'coup de billard'.Le médecin ajoute néanmoins que la décision finale ne sera prise que le lendemain par l'équipe des médecins chirurgiens orthopédistes.


Un peu plus tard, lorsqu'Alain, crevé et contrarié comme jamais (le pauvre, l'a pas fini avec moi ; le pire c'est que je ne blague même pas.)lorsqu'il sera reparti solitaire vers notre domicile, ce même orthopédiste reviendra me voir à 3 reprises, puisque je ne dors pas, vu les douleurs installées au bas de mon dos et malgré les antalgiques. Ayant eu entre temps le compte-rendu du scanner, il passera quelques heures à étudier ces résultats et viendra modérer son premier avis pour finir par me dire tout à fait le contraire, c'est à dire qu'il vaut mieux penser à l'opération qu'à autre chose. Ça ne m'étonne pas, ça me rassurerait même plutôt. Parce que je ne veux pas rester avec ces morceaux de ma vertèbre comme autant d'épées de Damoclès. Enfin je ferais moins la fière une fois la table d'opération en vue. Pour sûr...


Dès le lendemain, 9 heures pétantes, comme il me l'avait été dit, l'équipe des Chirurgiens orthopédistes surgit à la porte de ma chambre. Un costaud moustachu semble mener la meute m'affirme d'ailleurs sans autre préambule qu'on va effectivement m'opérer d'ici une paire d'heure car je suis une urgence. Me voilà à la fois rassurée et morte de trouille. Mais bon, je n'ai pas le choix. Dès qu'ils se précipitent au chevet du suivant, je préviens Alain par un message laconique qui fait l'effet d'une bombe. Derechef, il m'appelle et je sens le ton de sa voix incrédule : « Mais enfin, hier il n'était question que d'un corset... »


Alors je lui explique qu'avec le scanner l'obligation d'opérer a paru évidente pour ôter les esquilles d'os,étant donné les risques de paralysie des jambes. Il me dit qu'il me trouve calme et je lui explique que j'ai eu la nuit pour m'y faire et que dès la veille, cette solution m'était apparue la meilleure. Vite, il faut raccrocher car on doit me préparer pour l'opération.


En moins de deux je suis déshabillée (il faut m'aider car je ne peux me lever), toilettée comme un toutou, rasée et préparée pour la salle d'op., comme ils disent. Le brancardier est là et via les couloirs me confie au second brancardier réservé au transport des malades dans l'enceinte du 'bloc' comme ils disent aussi. On me souhaite bon courage et je souris mollement. Je patiente un moment dans le couloir puis, je ne sais pourquoi on vient me chercher et l'on m'abandonne dans un coin de la salle où, très bientôt on va m'ouvrir pour remettre de l'ordre. Et sans plus me calculer, arrivent 2 infirmières dûment masquées apportant chacune un chariot rempli d'instruments (dont quelques scies qui pourraient sans doute servir à mon mari qui, rappelez-vous est menuisier-ébéniste...). Ça me refroidit salement, moi qui n'avait déjà pas chaud vu la température qu'il règne dans le bloc (on a beau savoir que c'est normal, avoir froid n'aide pas à se sentir mieux et puis je n'ai qu'un drap sur moi). Les chariots sont à moins d'un mètre de moi mais les 2 infirmières discutent ferme et repartent sans un mot ni un regard dans ma direction.


Mais ce qui m'effraie le plus, ce sont les 2 types en tenues vertes qui sont affairés autour de la table d'opération. Ils ont rajouté au milieu par-dessus la table 2 espèce de boudins et sont très occupés à les fixer et à calculer que ça tombe exactement à l'endroit où l'on va 'inciser'. Ils parlent d'étirer la colonne et je déglutis péniblement en pensant qu'il s'agit de la mienne. C'est un vrai supplice de voir et d'entendre tout cela. Brusquement, je me sens aspirée par une angoisse qui enfle inexorablement et m'emporte en un cri de révolte et de désespoir ! : « Je ne veux pas voir tout cela, je n'ai rien à faire ici ! Occupez-vous de moi parce que ça va me faire crever !! »


L'anesthésiste entre en trombe suivit d'un vol d'infirmières en formation serrée. Le médecin (qui en fait est une femme) me fait des excuses en prenant fait et cause pour moi puisque, effectivement, on n'aurait jamais dû me faire rentrer si tôt. Les deux types m'ont jeté un court regard mais poursuivent leur tâche qui semble essentielle à la réussite de l'opération. Mais l'équipe d'anesthésistes s'affaire autour de moi, me parle d'un ton rassurant, me perfuse gentiment et m'assure que dans un instant je serai endormie... Ils disent vrai, ma conscience s'évapore.
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MessageSujet: Re: "Madame, il y a le feu" Chap. 3   "Madame, il y a le feu" Chap. 3 Icon_minitimeMer 30 Jan - 6:51

Le réveil est terrible. D'abord je mets un temps fou à me sortir du maelström dans lequel on m'a plongée. Un peu plus tard, je me débats et j'essaie d'arracher mon masque d'oxygène à tel point, qu'il faut m'attacher. Du coup, je reste plus longtemps en salle de réveil. L'opération a duré presque 4 heures.


Il a fallu enlever plusieurs esquilles d'os venues se placer très près du canal de la moelle épinière, essayer de remettre le mieux possible ma vertèbre en place car elle s'est déplacée et se trouve affreusement écrasée, poser deux plaques le long des 3 vertèbres (L2, L1 et S je ne sais plus combien) puis enfoncer des grosses vis dans ces 3 vertèbres (oui grosses, on n'en doute pas lorsqu'on voit les radios... Je les offre à votre vue atterrée pour que vous ne fassiez pas le même faux-pas que moi). Enfin (je ne sais plus trop pourquoi), il a fallu aussi me déplacer certaines vertèbres je crois). Je crois, parce que tout cela n'est pas détaillé dans le compte-rendu opératoire que l'on me donnera plus tard. Ou alors j'ai loupé une phrase, ou pas compris du tout ce qu'on me disait. Mais je garde à l'esprit la vision des deux types qui préparaient la table d'opération et parlaient de positionner et d'écarter mes vertèbres... Le problème c'est qu'on nous en dit aussi peu que possible et qu'il faut perpétuellement aller à la pêche aux infos sans se décourager... pas facile lorsqu'on est dans son lit sous morphine et sans pouvoir bouger.


Alain et sa mère qui sont venus à 19 heures et pensaient me voir dans ma chambre sont très inquiets de ne pas m'y trouver. Peu après qu'on les ai rassuré sur mon compte, un brancardier me ramène enfin. Je suis apathique. On m'a installé une pompe à morphine pour que je dose moi-même, selon la douleur, combien je dois m'injecter d'anesthésiant. Alain doit se pencher sur ma bouche pour comprendre le peu que je lui dis. Ils me sourient et ma belle-mère fait des signes d'encouragement mais je vois bien que leurs visages sont inquiets et tendus.


Mais le pire, c'est que malgré tous les antalgiques, je souffre terriblement. Ce sera mon lot quotidien des 3 jours suivants et ce ne sera pas le pire à supporter. Souvent on croit endurer l'impensable et puis, survient un événement, un petit rien ou un gros quelque chose qui se rajoute douloureusement à l'impensable. Pour moi, ce sera la mise au fauteuil dès le lendemain par les infirmières du service, sous les ordres d'une kiné vaguement présente prenant elle-même ses ordres du grand ponte du service, celui-là même qui m'a opérée la veille, mais que je ne verrais pas le temps où l'on va m'asseoir. Me voilà donc au fauteuil et il est environ 11 heures.


Imaginez alors ma tête lorsque je demande combien de temps on va me laisser là et que les infirmières (hélas c'est vrai toujours très occupées parce qu'en nombre archi insuffisant) me disent qu'elles me laisseront au fauteuil pour le repas !!! Au bout de 10 à 15 minutes la douleur est devenue fulgurante et furieuse. Je ne sais plus comment me mettre. D'autant que je n'ai que bien peu de marge de manoeuvre. Alors, après que ma voisine ait sonné sans succès, je me lève en m'accrochant au lit tout proche et fait 3 pas, soutenue par ma voisine de chambre qui doit être opérée d'un doigt un peu plus tard. Je remercie cette femme encore aujourd'hui car elle m'a aidée à sortir du fauteuil de la torture. Il n'y a pas d'autre mot. Je me remet au lit en prenant soin d'utiliser les habitudes que ma mère utilise depuis si longtemps, elle qui souffre du dos depuis toujours, c'est-à-dire sur le côté pour se coucher sans déplacer sa colonne ni utiliser mes abdominaux.


Surprise des infirmières lorsqu'on vient m'apporter le repas. «Mais qu'est-ce que vous faîtes au lit vous ?» (c'est vrai, inhabituel pour un malade opéré de la veille non ?) J'hésite dans le choix de mes réponses : «Je me détend et j'y arrive bien mieux que dans votre foutu fauteuil !» ou «A votre avis ?» ou encore «Si on vous le demande...» ou même «Je passais par là et j'ai vu un plumard vide alors je m'y suis installée, vu que je n'ai rien à faire en ce moment.» Je vous laisse deviner ce que j'ai répondu.


Par la suite, j'ai refusé qu'on me laisse au fauteuil où je me sentais si mal. J'en parle à Alain qui prenait de mes nouvelles et il me donne l'idée d'appeler la Clinique Arago pour avoir l'avis soit du chirurgien qui l'avait opéré de son hernie discale en 2001, soit du rhumatologue qui travaille avec le chirurgien. Je saute sur l'idée et téléphone «dans la foulée». La secrétaire ne fait pas obstacle et on me passe le rhumato. Après lui avoir exposé les faits, il me conseille, au lieu de refuser frontalement de m'asseoir, de contourner la chose en faisant plusieurs déplacements dans la journée, et en étant rapidement autonome pour me laver (debout bien sûr, même si c'est en 3 fois) ou tout autre chose. Ensuite, il me conseille de voir son collègue chirurgien orthopédiste pour avis. Ce que je ferai. Et bien m'en fera...


L'hôpital me « sort » rapidement, 6 jours après l'opération, avec une simple ordonnance de di-antalvic. Mais oui ! Et je vous passe le retour en ambulance de courses, avec passage sur dos d'âne en trombe et moi (et ma belle-mère) hurlant de concert et d'indignation à l'arrière... Ceux-la ne nous transporterons plus nulle part. Le lendemain,j'ai du mal à obtenir un rendez-vous pour que mon médecin passe chez moi. Enfin quand même, il passe et me prescrit de la morphine pour soulager l'affreuse douleur qui a eu le temps de s'installer depuis la veille que l'on m'a retiré la pompe à morphine... Je vais aussi récupérer un déambulateur qui a servi à ma grand-mère et il me sera bien utile au début. Si, si.




A suivre...
Chapitre 4 : Convalescence
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margo
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MessageSujet: Re: "Madame, il y a le feu" Chap. 3   "Madame, il y a le feu" Chap. 3 Icon_minitimeMer 30 Jan - 17:01

Moi, je trouve ça passionnant.
Douloureux mais passionnant!
J'aime ce regard que tu portes sur "les évènements" et bien sûr, j'attends la suite...
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Cathecrit
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MessageSujet: Re: "Madame, il y a le feu" Chap. 3   "Madame, il y a le feu" Chap. 3 Icon_minitimeMer 30 Jan - 21:13

Merci Margo, ton avis compte beaucoup pour moi.
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constance
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MessageSujet: Re: "Madame, il y a le feu" Chap. 3   "Madame, il y a le feu" Chap. 3 Icon_minitimeJeu 31 Jan - 0:16

Ca me fait froid dans le dos (cas de le dire, sans mauvais jeu de mots).
D'abord parce que j'ai une espèce d'attirance pour le vide, et que penser qu'on peut tomber dans le vide comme cela me fout le frisson. Il faut dire que j'ai déjà vu des suicidés par défenestration, et que ce n'est pas du tout joli joli.
Ensuite parce que tes péripéties hospitalières me rappellent quand un gentil monsieur chirurgien m'a refait le genou, et qu'il a attaqué la bête à la perceuse et tutti quanti. Dixit le compte-rendu, parce que moi, je dormais.
Cinq jours de morphine, un mois d'effets secondaires bizarres. D'ailleurs, Filo a écrit un texte fabuleux sur ce genre d'effets, ayant lui aussi été mis sous morphine.
J'aime beaucoup ta manière de raconter les choses, et j'attends avec impatience la suite.
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MessageSujet: Re: "Madame, il y a le feu" Chap. 3   "Madame, il y a le feu" Chap. 3 Icon_minitime

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