LE CERCLE Forum littéraire |
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| Comme les miettes avec la main | |
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+8corinne margo Morgane mick constance Lucaerne LaBourrique geho 12 participants | |
Auteur | Message |
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balila
Nombre de messages : 6 Age : 62 Date d'inscription : 25/07/2009
| Sujet: Re: Comme les miettes avec la main Dim 26 Juil - 0:27 | |
| Voilà quelques temps que je parcours le site, je me décide enfin...
Et je dois dire que ces "fragments" m'ont aidée à franchir le seuil.
Difficile de trouver d'autres mots que tous ceux déjà exprimés par les lecteurs à la réception de ces miettes, que l'on aimerait garder longtemps dans le creux de la main pour ne rien oublier de ce qu'elles déposent de nourritures sur nos sens en éveil.
Quelle belle écriture, Geho, et quelle belle poésie dans la prose.
J'attends la suite avec impatience... | |
| | | geho Maître
Nombre de messages : 1290 Date d'inscription : 11/07/2007
| Sujet: Re: Comme les miettes avec la main Dim 26 Juil - 13:40 | |
| merci Balila. Merci beaucoup, tu me touches énormément avec tes mots douceur.
Fragment 17
Pendant qu'ils marchaient sur la lune dans le petit écran noir et blanc pour donner raison à Hergé, Jules Verne et Cyrano de Bergerac, je traînais les salles de bals populaires chercher une âme soeur et seule, ma semblable, mon intime, un corps à serrer, des lèvres à effleurer, un coeur à réjouir, une main à emmener en voyage, une vie à écouter, des yeux à m'enivrer de sourire. Une autre planète aussi pour moi ces salles obscures et enfumées où se succédaient les danses accordéonées, prétextes à des jeux d' approche. Seize mois de service militaire avaient joué du couperet avec le temps d'avant 68. Et avec les liens. Une amie de longue date aurait voulu que nous...Je lui dis non. Avec Anne, j'aurais aimé: elle n'était plus libre ou je m'appliquais à le croire. La nièce piémontaise du voisin mineur m'appelait du regard, je lui préférais une cousine sicilienne frêle comme une herbe des champs. Elle travaillait aux filatures. Quelquefois, à quatre heures, je l'accompagnais au car avant d'aller gérer ma caisse. Elle ne reviendrait de Tourcoing que douze heures plus tard, rompue de bruit, de cadences et saturée des tiédeurs humides de l'usine. Je croyais avoir décroché la lune et le bal tournait court: elle s'échappa vers son île et j'échappais au désespoir par des courriers enflammés sans réponse et un changement de petit boulot. Il courait les rues et les annonces, le travail, il suffisait de tendre des mains disponibles. Ces jours furent noirs comme un deuil et son boulet de solitude, le moniteur d'auto-école caractériel comme un chien mal dressé, le vélo capricieux comme une star qu'il n'était pas avec son coach pitoyable, les parents apeurés de ce mousse ne sachant pas larguer les amarres du coron, lui déçu de la rupture avec son désir, elle inquiète de sa déception et des lendemains mutiques. Quelques mois à décoder les données météo pour l'aviation dans les carrières souterraines de Taverny remployées comme abris antinucléaires ne m'avaient pas éclairé le ciel pendant ces temps d'agitation. Pour le coup, la radioactivité avait cédé la place aux étudiants actifs à la radio, au point de nous faire consigner dans nos terriers bétonnés. Une rupture, sans les moyens pour la lire, un manque sentimental envahissant bercé d'Othis Redding, de Supertramp, d'Albert Camus et de symphonie du Nouveau Monde, pour la danse des : je voudrais et tu ne veux pas, j'ai mal, et un permis de conduire ouvrant bien plus que la portière des automobiles, comme un rite de passage vers la capacité à prendre de la distance et à explorer le monde et la vie. 22, l'âge des défis. | |
| | | constance Prophète
Nombre de messages : 4029 Date d'inscription : 07/07/2007
| Sujet: Re: Comme les miettes avec la main Dim 26 Juil - 21:54 | |
| Toutes ces miettes de vie, de toi, provoquent en moi une très profonde émotion. J'y trouve aussi une sagesse, non pas didactique et encore moins pontifiante, mais empreinte d'une incroyable humanité, une indulgence non dépourvue de lucidité, une petite pointe ironique ou douloureuse parfois, mais jamais sans gentillesse. Moi aussi, je recueille ces miettes précieusement. Je suis bien contente que tes mots aient séduits à ce point une petite nouvelle. Et c'est qui, Balila (coucou) ? | |
| | | Lucaerne Maître
Nombre de messages : 1339 Age : 59 Date d'inscription : 11/12/2008
| Sujet: Re: Comme les miettes avec la main Lun 27 Juil - 20:54 | |
| 22... Encore un bien bel et émouvant épisode que tu nous offres là. Encore charmée. | |
| | | geho Maître
Nombre de messages : 1290 Date d'inscription : 11/07/2007
| Sujet: Re: Comme les miettes avec la main Mar 1 Sep - 0:05 | |
| Plutôt qu'à l'Artois paternel, les racines tiennent affectivement à la Barousse des Ribes et pendant l'été 2008, le besoin s'est fait impérieux d'aller toucher cette terre, de sentir ses chemins, explorer ses reliefs et ses villages, palper le pouls de son sang. A partir du port de Bales, J’ai marché dans les nuages sur des crêtes échevelées, j’ai suivi la trace profonde d’un sentier millénaire imaginant plus loin la chaîne des pics enneigés au-dessus de Luchon. Au pied de leur majesté tellurienne, des vallées luxuriantes de verts et grises de leurs maisons ruinées, du désert humain annoncé. Rien à voir dans cette opacité sinon l’intérieur, alors, j’ai marché dans mes nuages sur des crêtes interrogatives, marché vers la mémoire, cherché des indices, comme autant de lampes qui éclaireraient les origines. Où commence chaque histoire ? Loin en amont de la naissance, simple résurgence : ici, aux premiers habitants qui magnifiaient leurs mains aux parois secrètes des grottes, entrée des entrailles où vivrait l’après vie, près du magma, ensemble étoile et profondeur. Aux peurs profondes de l’envahisseur goth, normand, romain, pillards, cruels, devastateurs. Là, aux estives, entre celtes et ibères scellant lies et passeries, Que naissent, vivent les hommes et paissent les bêtes dans la paix du partage. Aux premiers éclats de la forge d’Izaourt où l’ancêtre fondait et frappait le fer, forgeron magique et puissant dans son aura de feu qui précédait la venue lente du métal natif, entretenait la flamme et battait les outils. Aux appareils de pierres taillées, dressés avec patience en épousailles avec la roche mère et aux bois élevés, assemblés et sculptés, portant la protection des mauvais jours. A la nature nourricière, à l’eau qui étanche et court, musicienne. Aux déchirures des nues ternes où paraît la courbe apaisante de monts féminins… Mon histoire a commencé ici. Une hada, fée des peuples celtes, me l’a soufflé à chaque pas. | |
| | | constance Prophète
Nombre de messages : 4029 Date d'inscription : 07/07/2007
| Sujet: Re: Comme les miettes avec la main Mar 1 Sep - 0:16 | |
| Ah ben ça alors, je ne connaissais pas cette fée hada, et pourtant j'en connais beaucoup ! J'ai cherché, et monsieur Wiki me dit que le mot "hada" est une des traductions de "fée" en espagnol. Bon, peut être miss Morgane pourra nous en dire beaucoup plus. Sinon, c'est très beau ce texte, il y a un souffle à travers les siècles qui nous happe, et la fin m'a semblé très douce et mystérieuse. | |
| | | geho Maître
Nombre de messages : 1290 Date d'inscription : 11/07/2007
| Sujet: Re: Comme les miettes avec la main Mar 1 Sep - 1:04 | |
| oui, merci Constance. J'ai trouvé ce mot ainsi que "lies et passeries" dans une histoire très complète de la Barousse d'un certain Mr Chaduc. Il faut que je rende hommage à cet écrivain passionné et passionnant à qui j'ai écrit après avoir dévoré son oeuvre. Il m'a très gentiment répondu et m'a invité à passer le voir...j'espère pouvoir le faire un de ces jours, mais ce n'est pas la porte à côté, la Barousse où il habite. | |
| | | Lucaerne Maître
Nombre de messages : 1339 Age : 59 Date d'inscription : 11/12/2008
| Sujet: Re: Comme les miettes avec la main Mar 1 Sep - 14:24 | |
| La nature et l'humain inexorablement mêlés, la tendresse des souvenirs, la respiration de l'Histoire dans l'histoire. Et ce "Mon histoire a commencé ici", que je trouve tellement beau. En avoir conscience, le savourer... Merci Geho !
Dernière édition par Lucaerne le Mar 1 Sep - 16:09, édité 1 fois | |
| | | Morgane Maître
Nombre de messages : 1711 Age : 76 Date d'inscription : 09/07/2007
| Sujet: Re: Comme les miettes avec la main Mar 1 Sep - 15:26 | |
| Ton histoire, avec des racines dans l'Histoire, et dans un pays magnifique qui parle et prend à chaque détour. Et le merveilleux s'y invite avec les fées. Certes Constance, je pourrais en dire sur les fées, j'ai d'ailleurs un truc en cours (depuis un moment) mais comme j'ai dit, mon ordi ne fonctionne pas et tout est bloqué dedans! Ecrire sur les fées c'est interessant, mais les croiser dans des chemins, c'est mieux! | |
| | | geho Maître
Nombre de messages : 1290 Date d'inscription : 11/07/2007
| Sujet: Fragment 19 Ven 16 Oct - 10:41 | |
| Fragment 19
Le jour du déménagement, février avait mauvaise mine. Verglas, neige et brouillard. Puis la panne de camion à Villedieu les Poèles, le pays des cloches, sonnait le glas d'un voyage mal embouché. Ajouté à cela, la perspective d'un internat sordide aux archaïques Patronages du Nord, où le dimanche des enfants en famille se nommait encore « permission », comme à l'armée, et les achats de vêture se pratiquaient avec des bons dans des boutiques choisies on ne sait trop comment par la hiérarchie... laissant porte ouverte aux soupçons d'intéressement. Un retour en arrière accumulé aux saignements d'une nouvelle rupture, aux frustrations des temps trop courts avec les enfants, au regret d'avoir lâché la proie malouine pour l'ombre d'un boulevard sans horizon à Marcq en Baroeul. Un retour d'au moins dix ans dans un paysage éducatif où je parlais étranger d'internat pathogène, d'accompagnement respectueux ou de non violence. Neuf mois de gestation pour un nouveau départ et cette collaboration avec lui, désormais journaliste au Monde. Lui dont le visage télévisé ce soir de zapping m'envoie à la figure ce bouquet nostalgique des murs de briques encrassées aux joints qui s'effritent, quelque part à Wazemmes, son bazar et son marché du dimanche où s'est précisée la démarche écologique, ses courées écrivant Zola en 1986, ses habitants marqués de misère et d'expédients, de violences alcoolisées, d'insalubrité, ses bistrots vieillots où la moule frite concurrençait la carbonnade et ses enfants désemparés souffrant l'exclusion, que j'appelais «enfants sauvages », expression revisitée urbaine du livre de Lucien Malson. Pendant ce stage hypocrite de « préparation à l'emploi » où se cognaient mon envie d'être bon père et la commande diffuse de contrôle social: prévenir la déviance et la délinquance, J'avais le trac du dompteur à l'entrée de la cage et les sauvageons attendaient comme friandise le séjour à la neige, projet plus palpable et réaliste que l'improbable insertion professionnelle. Un bonbon acidulé dans la boîte où cotoyaient la dépression, les drogues, l'alcool et le regard insécurisé des adultes. Un bonbon dans une boîte bon marché. La société renâcle à prendre en charge dignement les dégâts humains qu'elle contribue sans vergogne et sans cesse à produire. Ancrer quelques pitons dans la matière friable d'une relation apprivoisée a permis de se hisser quelquefois du ruisseau sur le trottoir. Franchir le perron de l'intégration demanderait encore du temps. Ces jours invitaient à la compréhension des incohérences de l'organisation sociale amplifiées des stratégies individuelles d'évitement : une machine brinquebalante à gâcher de la jeunesse. Et moi, petit acteur fragile du théâtre oppressant de la ville, manoeuvre aux coulisses de tragédies ordinaires, je me débattais d'erreurs sentimentales et pédalais par monts de Flandre et vaux de déprime, entre les affrontements avec les petits fauves.
Dernière édition par geho le Ven 16 Oct - 22:28, édité 1 fois | |
| | | constance Prophète
Nombre de messages : 4029 Date d'inscription : 07/07/2007
| Sujet: Re: Comme les miettes avec la main Ven 16 Oct - 22:16 | |
| Dans la dernière phrase, tu as oublié le "r" de "entre" Je m'incline une nouvelle fois devant cette tranche de vie, réaliste et poétique à la fois, un morceau d'existence un peu amer, une constatation d'un désordre ancien qui sonne étrangement dans notre monde en proie à la misère humaine... | |
| | | geho Maître
Nombre de messages : 1290 Date d'inscription : 11/07/2007
| Sujet: Re: Comme les miettes avec la main Ven 16 Oct - 22:29 | |
| merci Constance, j'ai corrigé. | |
| | | Morgane Maître
Nombre de messages : 1711 Age : 76 Date d'inscription : 09/07/2007
| Sujet: Re: Comme les miettes avec la main Ven 16 Oct - 23:16 | |
| Particulièrement touchée par ce fragment là! Parce qu'il me parle de lieux que je connais : le marché de Wazemmes, ces courrées de Lille qui sentent encore Germinal. Et l'humanité, l'énergie déployée pour simplement aider à juste faire un pas vers juste du ruisseau au trottoir. Juste la petite poussée qui pourra être décisive, dans une zone sinistrée par l'abandon de ce qui la faisait vivre, et qu'on décida plus rentable sans tenir compte des hommes dont c'était la vie et la culture... une détresse sensible qu'on respire là bas. Merci Geho pour cette tendresse si lucide. | |
| | | mick Gardien de la foi
Nombre de messages : 311 Date d'inscription : 13/07/2007
| Sujet: Re: Comme les miettes avec la main Sam 17 Oct - 0:24 | |
| Pris dans mes tempêtes musicales, je n'avais pas goûté aux miettes depuis juillet..... J'ai donc festoyé, ce soir! Et aimé, surtout, cette chaude lucidité employée dans tes fouilles de vie antérieure et l'intelligente réflexion sur les fragments exhumés. merci, encore! Mick | |
| | | Garance Maître
Nombre de messages : 1359 Date d'inscription : 04/02/2009
| Sujet: Re: Comme les miettes avec la main Sam 17 Oct - 2:11 | |
| Un réalisme où se lit la tendresse et un engagement futur. Un texte vécu, pensé où pèsent les mots derrière lesquels l'auteur se place humblement. | |
| | | geho Maître
Nombre de messages : 1290 Date d'inscription : 11/07/2007
| Sujet: Re: Comme les miettes avec la main Dim 25 Oct - 13:20 | |
| je ne prends pas toujours le temps de répondre à vos comm...excusez moi, mais chacun d'eux est une contribution à l'effort d'écriture que j'ai plaisir à continuer. Merci à vous.
Fragment 20
Wazemmes fut la face gris souris sombre et douce, décidément oxymore. Je continuais de visiter les curiosités locales: le triptyque de Van Eyck à Gand aux personnages enluminés de foi naïve dans leurs drapés fastueux et amples; Brueghel à Bruxelles, une promenade colorée dans le quotidien et la tradition hollandaise, à l'écart de l'influence italienne maniérée, avec ce plus de gouaille, d'humour et d'enchantement. Les ports d'Anvers, Ostende et Boulogne, ouverts sur tous les voyages et toutes les attentes. Comme les gares de terre à terre, les aérodromes de terre à ciel où l'en-bas paraît étriqué et l'en-haut inaccessible et glacé, les ports de terre à mer comptent leurs allées et venues, comme l'eau sans cesse ils grouillent et la mer, désert mouvant et portant, apporte et reprend de son ventre horizon. Joie de l'accueil et des retours, curiosité de l'arrivage exotique, angoisse du drame et déchirure des séparations, la mer porte aux sentiments. Les ports en bruinent l'hiver et aux jours de colère, les oiseaux en dessinent les arabesques, la brume les étouffe et les vents les chantent, l'été les endort langoureux. Marseille, Naples, Barcelone, Istanbul ou Venise, tous ont les rues qui marchent vers le large ou en remontent fatiguées et louvoyant. Les ports ont des odeurs grasses et acres, des rouilles épaisses, du métal qui sonne et des bras de pierre, des grues ogresses aux griffes mécaniques et des bateaux châteaux forts qui ronronnent, amarrés de cordages ébouriffés aux bittes de fonte massive. Encrassés et poisseux, ils sont polis de leur perpétuel mouvement. Des bouches colossales qui engloutissent, ruminent et recrachent indéfiniment. J'aime leur bouillonnement, les contrastes de leurs extrêmes et même sans quitter leurs quais, leurs voyages offerts.
Et puis deux portiers de lumière ont ouvert mes yeux à la peinture. Une révélation. Vincent Van Gogh et Henri Matisse. Du flamand, tout lire, tout voir, le copier et le pasticher, jusqu'à percer le secret de sa fraternité et à Amsterdam et Otterloo, vivre l'apogée d'une rencontre définitive avec son écriture mottes et sillons, au point de le nommer laboureur de lumières, et de la terre où je crois enfouie la clef de son mal existentiel. Toute son oeuvre comme un hymne à l'humanité de petite souche et à la nature souveraine. L'un laboureur et l'autre jardinier,Henri Matisse, jardinier de sentiments purs, aux fenêtres ouvertes sur la rêverie. Et sur le cheminement de l'émotion jusqu'à l'épure de sa vision du monde. Tout voir encore, tout lire de lui, -le copier aussi-, jusqu'au sommet de la colline de Vence, dans une chapelle où l'art sacré sort de sa gangue religieuse étriquée pour rejoindre la pierre taillée que chacun pourrait contribuer à produire en faveur du vivre tous ensemble en paix. Ces deux-là ont mis dans leur oeuvre d'artistes plus de philosophie humaniste et du progrès humain que dans beaucoup de livres. L'un dit: chacun est important et la nature l'avenir des nourritures de l'homme, l'autre que la paix de l'humanité doit être associée à la possibilité pour chacun de développer sa capacité créatrice, gage d'un épanouissement porteur de fraternité. Ils ont semé en moi des graines. Elles me nourrissent toujours et me donnent la force de résister aux courants contraires et meurtriers. | |
| | | Morgane Maître
Nombre de messages : 1711 Age : 76 Date d'inscription : 09/07/2007
| Sujet: Re: Comme les miettes avec la main Dim 25 Oct - 18:23 | |
| J'aime et plus ta vision des ports, je la partage...
Je connais mieux Van Gogh que Matisse (mais je vais me rattraper) et là aussi, cette fusion fraternelle avec une oeuvre me touche. | |
| | | constance Prophète
Nombre de messages : 4029 Date d'inscription : 07/07/2007
| Sujet: Re: Comme les miettes avec la main Dim 25 Oct - 23:32 | |
| Une restitution des ports saisissante, je peux sentir cette odeur si particulière qui les rassemble tous... Merci de persister, je picore avec gourmandise les miettes que tu sèmes si généreusement. | |
| | | Cathecrit Maître
Nombre de messages : 1269 Age : 62 Signe particulier : increvable Date d'inscription : 11/07/2007
| Sujet: Re: Comme les miettes avec la main Jeu 29 Oct - 16:09 | |
| "La société renâcle à prendre en charge dignement les dégâts humains qu'elle contribue sans vergogne et sans cesse à produire." Mon dieu comme c'est vrai et comme cela reste actuel ! Je n'ai pas vraiment saisi le sujet qui t'a fait écrire cela (c'est vrai que ça fait un moment que j'ai lâché ce fil...) ; mais bravo pour ce style impeccable qui nous prend, nous emporte quoi qu'il arrive... | |
| | | geho Maître
Nombre de messages : 1290 Date d'inscription : 11/07/2007
| Sujet: Re: Comme les miettes avec la main Jeu 29 Oct - 20:19 | |
| merci vous trois. Je l'ai écrit, Cath, au sujet des enfants laissés pour compte et plus largement des jeunes: encombrants parce qu'ils bougent et pas encore électeurs. Bien sûr que c'est toujours d'actualité...je crois bien que cela l'a toujours été. Déjà Villon... | |
| | | Cathecrit Maître
Nombre de messages : 1269 Age : 62 Signe particulier : increvable Date d'inscription : 11/07/2007
| Sujet: Re: Comme les miettes avec la main Ven 30 Oct - 2:31 | |
| Alors je n'avais pas si mal compris que cela ! Merci à toi, c'est un plaisir chaque fois renouvelé de te lire.. | |
| | | Solweig Gardien de la foi
Nombre de messages : 325 Age : 75 Date d'inscription : 13/07/2007
| Sujet: Re: Comme les miettes avec la main Mer 4 Nov - 0:04 | |
| « Ils ont semé en moi des graines. Elles me nourrissent toujours et me donnent la force de résister aux courants contraires et meurtriers. »
Quelle belle fin pour ce parcours dans le passé avec le regard vers demain. Toujours plaisir de te lire, Geho. | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Comme les miettes avec la main | |
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| | | | Comme les miettes avec la main | |
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